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Ligue des champions : Le PSG est tombé sur plus fort que lui
Après la défaite à domicile contre le Bayern Munich (1-2), Bradley Barcola a reconnu que lui et ses coéquipiers n’avaient pas anticipé d’être à ce point malmenés par le champion d’Allemagne et espère que ça leur servira de leçon.
Comme la saison dernière en phase de ligue, le Paris Saint-Germain a buté sur le Bayern Munich. Il y a un an, les Parisiens s’étaient inclinés en Bavière, suite à un but de Kim Min-Jae et au bout d’un match terminé à dix après l’expulsion d’Ousmane Dembélé (0-1).
"On aurait pu en prendre plus"
Hier soir, les champions d’Europe ont subi le même sort (1-2), mais dans des circonstances bien différentes. Devant leurs supporters, ils auront passé toute la seconde période à faire le siège du camp bavarois, où tous les joueurs munichois s’étaient retranchés, forts de leur supériorité numérique, mais ils auront échoué à rattraper le retard concédé lors du premier acte. La faute, notamment, à un Manuel Neuer presque infranchissable et auteur de huit arrêts dans une rencontre où il a subi 25 tirs, ne se faisant battre qu’à bout portant par João Neves. “À 11 contre 11, le Bayern était plus fort, sans aucun doute. On a fait de très jolis cadeaux à l’adversaire en première mi-temps. On aurait pu en prendre plus. En deuxième, ça a été différent car on était avec un joueur de plus”, a analysé froidement Luis Enrique au micro de Canal+ au coup de sifflet final.
En effet, si le PSG a tout tenté après la pause, avant, il a peiné à exister, agressé comme rarement par un adversaire féroce. “On ne s’attendait pas à ça, honnêtement”, a admis Bradley Barcola. Pris à la gorge, lui et ses coéquipiers ont été surpris dès la quatrième minute par Luis Díaz. Intenable, le Colombien récidivait moins d’une demi-heure plus tard, mettant ainsi les Parisiens dans les cordes. “On a manqué de concentration sur certaines actions, ce qui nous a coûté des buts”, a regretté l’ancien Lyonnais avant d’ajouter : “Le début de match nous coûte très cher. On n’était pas à fond dès le début et la première mi-temps était très moyenne, et c’est ce qui nous fait perdre le match.” “Si tu fais des cadeaux à ce niveau, c’est but et c’est fini, et tu dois penser à un autre match”, a confirmé Luis Enrique en conférence de presse.
“Une bonne piqûre de rappel”
Dépassé par l’intensité du champion d’Allemagne, le tenant du titre a dû attendre l’expulsion du double buteur du soir, juste avant le retour aux vestiaires, pour retrouver de l’oxygène et du temps. Trop tard, néanmoins, car ce Bayern Munich n’est pas qu’un rouleau compresseur offensif, mais aussi une équipe soudée et très difficile à bouger quand elle décide de fermer les espaces. “On a beaucoup essayé, mais on n’a pas eu cette chance de marquer. On a tout tenté et c’est dommage. C’est une très belle équipe, à onze c’était très dur de jouer contre eux, il faut travailler pour répondre à ce genre de challenge”, a reconnu Bradley Barcola, qui espère toutefois que ce revers, le premier dans la compétition depuis le 15 avril (2-3 contre Aston Villa en quart de finale retour), saura profiter au PSG. “Il n’y a pas tout à jeter (…) On va essayer de tirer le positif de ce match, parce que c’était vraiment une soirée compliquée. C’est une bonne piqûre de rappel. C’était une très bonne équipe en face de nous, on va essayer de se rattraper le plus vite possible.”
Un sentiment partagé par son entraîneur, curieux de voir le caractère de son groupe. “Je ne cherche pas d’excuse. Il faut accepter que l’adversaire soit plus fort que nous. Je sais qu’on va continuer de surmonter ça. J’attends de récupérer le niveau, récupérer l’équipe. C’est le moment de savoir qui est de notre côté et qui n’est pas de notre côté”, a expliqué un Luis Enrique ne se dédouanant pas de ses propres erreurs, comme sa mauvaise gestion d’Ousmane Dembélé, tout juste revenu de blessure et déjà reparti pour l’infirmerie. “C’est une chose que je dois savoir mieux gérer. Avec mon idée et mes expériences, je dois beaucoup m’améliorer dans ce sens”, a-t-il accepté. Lui et ses joueurs ont trois semaines pour se remettre la tête à l’endroit avant de se rendre à Tottenham. “On sait que notre calendrier est le pire. Les prochains matchs seront difficiles”, a refermé l’ancien sélectionneur de la Roja.








