Ligue des Champions : Le fair-play de Guardiola
Bien que triste apprès l’élimination de Manchester City en quarts de finale, le technicien espagnol s’est montré beau joueur et a félicité le Real Madrid.
Perdre est une chose, le faire avec dignité et élégance en est une autre. Alors que la veille, Xavi avait fustigé l’arbitrage qui a précipité selon lui l’élimination du FC Barcelone contre le Paris Saint-Germain, Pep Guardiola a adopté une attitude bien plus convenue que celle de son ancien coéquipier et joueur au moment de commenter la fin du parcours de "son" Manchester City en quarts de finale de la Ligue des Champions. "Je dois féliciter le Real Madrid, qui a très bien défendu en défense et qui a fait preuve d'une solidarité incroyable. Je n'ai aucun regret. Nous avons tout fait. En défense et en attaque. A part deux ou trois transitions, nous avons exceptionnellement bien joué dans tous les aspects, mais malheureusement nous n'avons pas pu gagner", a reconnu le Catalan.
La Premier League pour priorité
Philosophe, il a refusé d’y voir une fatalité et estime avant tout que c’est la beauté et la cruauté du football. "La chance n'existe pas, comme le disait Cruyff. Nous n'avons pas marqué. Nous avons tout fait sauf marquer. Perdre comme ça, ça fait mal. Mais en même temps, c'est formidable. On ne peut pas gagner à chaque fois, mais nous avons essayé et nous avons bien travaillé. Nous avons montré notre personnalité contre Madrid et je ne sais pas ce que nous aurions pu faire de plus", a-t-il ajouté sans ambages.
Peut-être, en revoyant le match, Pep Guardiola pourra-t-il regretter le manque d’initiatives des siens, pas assez percutant et provoquant, sinon par Grealish et Doku, ou la transparence d’Haaland encore une fois pas à la hauteur lors d’un match important. Détrôné sur la scène européenne, Manchester City va pouvoir se reconcentrer sur la défense de son titre en Angleterre. Depuis le week-end dernier, les Citizens ont récupéré la tête de la Premier League mais n’ont que deux longueurs d’avance sur Arsenal et Liverpool, bien décidés eux aussi à les destituer.