- Accueil >
- Football >
- Ligue des champions >
- Ligue des champions : Le coup de gueule de Medhi Benatia sur l’arbitrage
Ligue des champions : Le coup de gueule de Medhi Benatia sur l’arbitrage
À l’issue de la courte mais frustrante défaite de l’OM contre l’Atalanta Bergame dans le cadre de la 4e journée de Ligue des champions (0-1), Medhi Benatia s’est présenté en zone mixte très remonté contre l’arbitrage.
Un revers qui ne passe pas. Opposé ce mercredi à l’Atalanta Bergame à l’occasion de la 4e journée de la saison régulière de la Ligue des champions, l’Olympique de Marseille a concédé une défaite douloureuse dans les derniers instants du temps réglementaire après une séquence surréaliste (0-1). Une séquence ayant pour origine une erreur d’arbitrage qui va longtemps faire jaser dans le sud de la France. Au terme d’une rencontre globalement poussive et manquée dans les grandes lignes, les hommes de Roberto De Zerbi tentent d’arracher un précieux succès quand Ederson se rend coupable d’une main flagrante après avoir raté son contrôle dans la surface. Alors que tous les Marseillais se précipitent vers l’officiel pour réclamer une main qui semble évidente, ce dernier ne bronche pas et le jeu se poursuit.
La suite ? Une terrible désillusion pour l'Olympique de Marseille et ses supporters, massés par dizaines de milliers dans les tribunes d’un Vélodrome qui finira assommé par ce scénario. Dans la foulée de la contre-attaque initiée par la Dea, Lazar Samardžić, pas pressé aux abords de la surface phocéenne, tente sa chance et enroule une somptueuse frappe du gauche qui se loge dans la lucarne d’un Geronimo Rulli impuissant. L’affaire est pliée, le stade sonné, les partenaires de Mason Greenwood abattus. Forcément, les Marseillais avaient du mal à digérer cette situation après la rencontre. Si Roberto De Zerbi et Nayef Aguerd ont été les premiers à manifester leur mécontentement sur l’arbitrage de Maria Sanchez Martinez à l’issue de la partie, Medhi Benatia a remis une pièce dans la machine lors de son passage en zone mixte.
Benatia s’estime volé
Quand les journalistes ont demandé au directeur sportif de l’OM s’il estimait avoir été volé, l’intéressé n’y est pas allé par quatre chemins. “Pour ma part, oui. C'est difficile à accepter. C'est une situation où on voit clairement que le joueur profite d'une position qui n'est pas naturelle, alors qu'Auba est en train d'armer pour frapper en plus. On voit bien que le bras change carrément la trajectoire du ballon. Pour moi, il y avait tout ce qu'ils nous disent en début d'année en réunion pour siffler ce penalty. Derrière, en plus, il s’avère qu'on prend ce but qui nous tue”, regrette Medhi Benatia, qui était descendu sur le terrain dès le coup de sifflet final avec Pablo Longoria, le président du club olympien, pour réclamer des explications auprès du corps arbitral.
“Forcément, c'était une grosse responsabilité. J'aurais au moins souhaité qu'il aille voir les images. Il reste deux minutes de jeu. La moindre des choses, je pense que c'est d'aller quand même contrôler, se faire un avis peut-être un peu plus sûr. Là, il n'y a même pas cela. Et, quand tu leur parles, c'est limite s'ils te regardent. Ça, c'est quelque chose qui me dérange encore plus que le penalty. Ils sont arrogants. C'est dérangeant”, a-t-il ajouté, irrité par cette décision de l’homme en noir qui ne fait pas les affaires de l’OM, en mauvaise posture dans cette nouvelle édition de Ligue des champions. Avec cette troisième défaite en quatre matches, les hommes de Roberto De Zerbi pointent à la 25e place au classement de cette phase de ligue. Pour le moment insuffisant s’ils souhaitent voir les barrages et ainsi se qualifier au prochain tour.
Un OM pas assez convaincant
“C'est frustrant quand je vois les joueurs, le coach, le staff, les supporters... Je pense que tout le monde est déçu. Mais on a envie de parler de football aussi. Malheureusement, les erreurs d'arbitrage, on ne va pas pouvoir les changer et on n'est pas les seuls à s'en plaindre, ni en Championnat ni en Ligue des champions. Donc cela va continuer. Mais il ne faut pas regarder que cela”, poursuit le directeur sportif marseillais, conscient que la performance des Phocéens a été pauvre et insuffisante. “Moi, je regarde surtout la prestation. La première mi-temps, on est capables de faire beaucoup mieux, surtout les vingt premières minutes. On doit s'en servir, continuer à travailler, s'améliorer. Parce que, quand on commence à jouer avec le frein à main, avec la retenue, on n'est pas cette équipe qui est capable d'emballer les matches”. Un constat lucide. Parce que si l’arbitrage n’a pas été au niveau que réclame cette compétition ce mercredi, le club marseillais n’a également pas mis les ingrédients nécessaires pour arracher les trois points.








