Ligue des champions : La promesse de Lamine Yamal
Intenable tant à l’aller qu’au retour, l’ailier du FC Barcelone n’a pas réussi à emmener le FC Barcelone en finale de la Ligue des champions mais a promis qu’il le ferait dans le futur.
Lamine Yamal a fini par s’effondrer sur la pelouse, las et défait, comme tous ses coéquipiers. Le prodige du FC Barcelone s’est démené, a multiplié les dribbles, les accélérations, fait vivre un cauchemar à Federico Dimarco et Carlos Augusto, comme d’ailleurs à toute l’arrière-garde nerazzurra. Une activité débordante mais finalement vaine.
Quand il ne buta pas sur un adversaire venu au secours d’un autre, quand il ne fut pas mis au sol par l’agressivité plus ou moins maîtrisée des Lombards, Lamine Yamal vit Yann Sommer s’interposer, le portier helvète sortant notamment du bout du gant une frappe enroulée du gauche par l’Espagnol et qui aurait offert l’égalisation en prolongation au FC Barcelone. Un supplément de 30 minutes qu’il aurait pu éviter si sa tentative sèche à l’angle droit de la surface intériste n’avait pas foudroyé le poteau avant d’être renvoyée. Une minute plus tard, toujours dans le temps additionnel, Francesco Acerbi ramenait l’Inter Milan à hauteur et ajoutait une dimension presque surnaturelle à cette rencontre entrée instantanément dans la légende de la Ligue des champions.
Un œil sur la C1, l’autre sur le Clasico
Lamine Yamal a tout tenté. Et il a bien dû reconnaître son impuissance. Bien que désemparé par ce scénario cruel pour lui et son équipe, le champion d’Europe espagnol a vite relevé la tête et adressé un message aux supporters blaugranas. "Nous avons tout donné. Cette année, ce n'était pas possible, mais nous reviendrons. Soyez-en sûrs, les CULERS, nous ne nous arrêterons pas tant que nous n'aurons pas laissé ce club là où il mérite d'être, au sommet. Je tiendrai ma promesse et je la ramènerai à Barcelone. Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n'y serons pas parvenus", a-t-il écrit sur son compte Instagram. Une promesse autant qu’un avertissement pour le reste de l’Europe. S’il a déjà causé bien des misères à la rugueuse défense milanaise sans parvenir à forcer le destin, comme lors de l’Euro 2024 où il avait éliminé la France (2-1), Lamine Yamal aura certainement appris une grande leçon dans la détresse et sous l’orage de San Siro. Car il ne faut pas l’oublier, l’ailier barcelonais n’a que 17 ans.
Son rendez-vous pris avec la reine des compétitions européennes, il n’en a pas oublié non plus qu’il reste une saison à finir et un dernier titre à aller chercher. "Dimanche, c'est une nouvelle finale", a-t-il rappelé en conclusion de son message. En effet, dans quatre jours, le FC Barcelone recevra le Real Madrid pour un Clasico qui pourrait décider du sort de la Liga. Un bon moment pour passer ses nerfs et se libérer de la frustration née hier soir. Les Merengues sont prévenus, Lamine Yamal a des comptes à régler et on sait qu’un champion à l’orgueil blessé n’en est que plus dangereux.