Ligue des Champions : L’imprenable Signal Iduna Park
En demi-finale aller de la Ligue des Champions, le Borussia Dortmund a vaincu le Paris Saint-Germain et prouvé qu’à domicile, rien ne peut l’arrêter.
On garde souvent à l’esprit ‘image d’un Borussia Dortmund capable du meilleur comme du pire. Une certaine inconstance qui l’empêche d’atteindre les sommets comme en fin de saison dernière où en tête de la Bundesliga, il avait laissé échapper le titre à domicile face à Mayence en concédant le nul (2-2) lors de la 34e et dernière journée.
Encore cette saison, Edin Terzic et ses hommes ont été sur courant alternatif de l’autre côté du Rhin et pointent à trois journées de la fin de la saison au 5e rang, à 5 longueurs de Leipzig qui occupe la dernière place qualificative pour la prochaine Ligue des Champions (sauf si l’Allemagne obtient une 5e place à la faveur de son classement UEFA comme la Serie A, ndlr).
Une série qui dure
Si dans son championnat domestique il offre un visage peu convaincant, Dortmund apparaît métamorphosé en Ligue des Champions. Contre le Paris Saint-Germain, les Schwarz-Gelben ont délivré une performance de premier plan, effectuant quantité d’efforts et de courses, parcourant 119,7 km soit presque 10 de plus que les Parisiens (110,1 km). Une débauche d’énergie autant pour contrer les lancements parisiens, comme l’a fait admirablement Adeyemi, que pour se projeter à l’image de Niclas Füllkrug parti à la limite du hors-jeu dans le dos d’Hernandez et de la défense parisienne, avant d’aller inscrire le but de la victoire allemande (1-0).
Et ce résultat n’a rien d’une surprise. En venant à bout du PSG, le club de la Rhur a ajouté un 11e match sans défaite à domicile en C1 à sa collection (7 victoires et 4 nuls). Il s’agit tout simplement de la quatrième meilleure série en cours dans l’épreuve derrière Manchester City (31), le Bayern Munich (16) et le Real Madrid (12). Intraitable au Signal Iduna Park, le Borussia Dortmund a entrouvert la porte menant à sa première finale de la Ligue des Champions depuis 2013. Reste à lui de complètement l’ouvrir loin de son inébranlable mur jaune.