BVB - PSG, acte trois. Quelques mois après une double confrontation en phase de poules de la Ligue des Champions, le Borussia Dortmund et le Paris Saint-Germain se retrouvent sur la scène continentale. Cette fois, l’enjeu est bien plus majeur puisque c’est bel et bien une finale dans la compétition qui attend le futur vainqueur. 

Alors que les Marsupiaux n’avaient pas trouvé la formule gagnante à l’automne, Emre Can assure que son équipe a mûri et devrait se montrer plus compétitive ce mercredi (21h). “J’en suis convaincu, car nous sommes bien meilleurs et mieux équilibrés qu’il y a six mois. Au Parc des Princes (0-2, le 19 septembre), nous n’avions pas été à la hauteur. C’était l’une de nos pires prestations de la saison. À Dortmund (1-1, le 13 décembre), nous avions été bons et nous aurions mérité la victoire. Désormais, il est temps de gagner, surtout que nous voulons à tout prix aller à Wembley”.

"J’ai toujours aimé ce club"

Au cours de cette interview accordée à L’Equipe à la veille de ce choc européen, l’international allemand a également confié ses souvenirs, ainsi que ses attaches au club francilien. “J’ai toujours aimé ce club. Je me rappelle avoir adoré Ronaldinho sous le maillot parisien lorsque j’étais adolescent (2001- 2003). C’était un régal”, avoue-t-il, avant de se montrer admiratif devant le passé récent de son adversaire. 

“Depuis une dizaine d’années, Paris a de grandes ambitions. Il a toujours su recruter des stars énormes. Cette saison, il possède aussi une belle équipe. Atteindre trois fois les demi-finales lors des cinq dernières éditions, ce n’est pas un hasard.” S’il défendra demain les couleurs des Jaune et Noir, l’ancien joueur de la Juventus Turin, qui brille par son abattage et son leadership dans l’entrejeu, aurait également pu évoluer de l’autre côté du terrain. 

Can a été proche de signer au PSG

Débarqué dans la Ruhr il y a quatre ans, après deux saisons passées avec le maillot piémontais, Emre Can a en effet été proche de s’engager avec le club de la capitale (2018 et 2020). "Il y a effectivement eu des négociations entre mes agents et le PSG. J'ai failli y signer deux fois. Mais finalement, il n'y a pas eu d'accord".

Au bout du compte, le milieu de terrain a pris la direction de la Bundesliga. Bien lui en a pris puisque le joueur de 30 ans s'est imposé comme un titulaire indiscutable dans les différents schémas de jeu allemands, devenant au passage le capitaine du BVB. Un patron sr et en dehors des terrains.