Cesc Fàbregas a réussi ses débuts. Pour sa première saison en tant qu’entraîneur principal, l’Espagnol de 38 ans savait qu’il aurait la tâche compliquée à la tête de Côme, de retour en Serie A après 21 ans d’errance dans les étages inférieurs.

Mieux qu’un maintien, il a permis au promu italien de finir à la 10e place du championnat, soit dans la première moitié du classement. Une véritable réussite à laquelle le débutant a largement contribué, autant par son réseau (avec les venues de Sergi Roberto ou Pepe Reina) que par ses qualités de manager.

Perçu comme l’une des valeurs montantes sur les bancs européens, Cesc Fàbregas n’a jamais caché qu’il avait beaucoup appris des techniciens sous les ordres desquels il avait évolué durant sa carrière de joueur. "J'ai des notes manuscrites sur les bonnes et les mauvaises choses que j'ai eues à propos de chaque entraîneur que j'ai eu, et parfois je les applique", a-t-il confié lors de l’émission El Día Después, diffusée sur Movistar+.

Hommage à Luis Aragonés

S’il a refusé d’entrer dans le détail de ces fameuses notes, le champion du monde 2010 a consenti à énumérer les principales qualités de ses anciens "mentors". "Tactiquement, Pep (Guardiola) est le plus fort, et humainement, je préfère (Arsène) Wenger", a-t-il révélé à propos du Catalan, dont il a appris au FC Barcelone, et du Français, qui l’a propulsé au rang de joueur majeur lors de ses débuts à Arsenal.

S’il a été marqué par les deux hommes à des degrés différents, il estime toutefois que le plus motivant de tous ceux qu’il a pu avoir comme entraîneur était sans nul doute José Mourinho. "Quand il s'agit de gérer un joueur individuellement au niveau du vestiaire, c'est Mourinho. C'est celui qui a le mieux joué avec ma tête. Pour ce qui est de me motiver, de m'envoyer des messages la veille... Nous sommes à l'hôtel, il aurait pu me le dire au dîner, mais il m'envoie un message dans la chambre. Et cela vous donne un coup de fouet", a dévoilé l’ancien milieu de terrain.

Enfin, Cesc Fàbregas a eu un mot dans l’émission espagnole concernant le regretté Luis Aragonés. Selon lui, celui qui fut son sélectionneur entre 2006 et 2008 était certainement le plus habité de ses anciens techniciens. "Il était toujours convaincu de ce qu'il faisait et de ce qu'il disait", a-t-il dit à propos de l’Espagnol, décédé en février dernier. Autant d’exemples que le Catalan suit donc avec attention.