Ce dimanche, l’Inter Milan recevait Naples en clôture de la 29ème journée de Série A. Si l’Inter pensait tenir sa victoire devant son public, Juan Jesus est venu égaliser en fin de match d’une tête sur corner. Le brésilien à la fin du match a eu une altercation avec Francesco Acerbi, et l’italien aurait proféré des insultes racistes au défenseur napolitain.  Écarté du rassemblement avec l’Italie suite à ces déclarations, Acerbi a réfuté ses accusations à la Gazzetta dello Sport : « Je n'ai jamais tenu de propos racistes. Je suis très serein. Je suis professionnel depuis vingt ans et je sais ce que je dis. Aucun mot de ce genre n'est sorti de ma bouche. C'est lui qui a mal compris. Je regrette d'avoir quitté l'équipe nationale. Je dis 'va te faire foutre' au racisme. Il se passe beaucoup de choses sur le terrain, c'est normal. Vous jouez au football, vous dites certaines choses, mais à la fin du match, vous vous serrez la main et tout rentre dans l’ordre. »

« Le racisme est combattu ici et maintenant »

L’ex-interiste a répondu à Acerbi via une story Instagram, et maintient les propos tenus par l’italien, et dénonce son mensonge : « Pour moi, l'affaire a été close sur le terrain avec les excuses d'Acerbi et honnêtement, j'aurais préféré ne pas revenir à quelque chose d'aussi ignoble que ce que j'ai dû subir. Mais aujourd'hui, je lis les déclarations d'Acerbi qui sont totalement en contradiction avec la réalité des faits, avec ce qu'il a lui-même dit hier sur le terrain et avec les preuves également montrées par les vidéos et les lèvres sans équivoque dans lesquelles il me demande pardon. Donc je n’accepte pas. Le racisme est combattu ici et maintenant. Acerbi m'a dit ‘va-t'en noir, tu n'es qu'un noir’. Suite à ma protestation auprès de l'arbitre, il a reconnu avoir commis une erreur et m'a présenté ses excuses, ajoutant également: ‘pour moi, homme noir, c'est une insulte comme une autre’. Aujourd’hui, il change de version et affirme qu’il n’y a pas eu d’insulte raciste. Je n'ai rien à ajouter. »