À 21 ans, Rayan Cherki a basculé dans une nouvelle dimension. Au sortir d’une saison laborieuse, Manchester City a misé sur l’ancien joueur de l'Olympique Lyonnais pour son futur et en a fait l’un des piliers de sa reconstruction, à l’instar de Rayan Aït-Nouri et Tijjani Reijnders. Et pour ses quatre premières apparitions sous le maillot des Skyblues, durant la Coupe du monde des clubs, l’international tricolore a déjà eu l’opportunité de montrer l'étendue de sa panoplie footballistique. S’il a dans un premier temps essuyé ses premières critiques, Rayan Cherki a aussi inscrit son premier but et surtout semé quelques promesses, à coup de gestes et d’accélérations qui ont donné le tournis à ses adversaires.

En soi, un bon condensé de ce que peut offrir le joueur et le personnage. Ce vendredi, le joueur de 21 ans s’est d’ailleurs attardé sur ses qualités et la vision du football qu’il prône dans une interview accordée au magazine officiel de Manchester City. “C’est mon ADN. J’ai appris à jouer au football dans la rue, dans les cités, sur le béton. C’est donc naturellement mon ADN, et je n’en changerai jamais. Je suis quelqu’un qui veut donner du plaisir, qui essaie de faire de belles choses avec le ballon tout en restant efficace. J’aime dribbler et jouer avec joie. Ça se ressent à chaque match. Je me donne à fond pour l’équipe et j’essaie de faire plaisir à mes coéquipiers et aux spectateurs”, confie l’ancien Lyonnais.

“C’est le meilleur entraîneur du monde”

Recruté pour apporter de la créativité, de la folie dans le secteur offensif des Skyblues, orphelin de Kevin De Bruyne, Rayan Cherki estime qu’il peut rendre de précieux services sur tous les fronts de l’attaque. “Je préfère jouer en tant que numéro 10, mais pour l’instant, je veux juste jouer. L’endroit où je suis sur le terrain n’est pas important, je veux juste être sur le terrain et aider l’équipe à gagner. Plus les ambitions sont grandes, plus on se sent obligé de placer la barre très haut et de travailler dur pour l’atteindre. Je n’ai donc aucune limite”, affirme le principal intéressé, plein d’ambition et de bonne volonté.

Questionné sur ses objectifs personnels, il souhaite avant toute chose satisfaire les exigences de Pep Guardiola. Un coach qui le fascine et qu'il rêvait de rencontrer pour avoir la possibilité d'évoluer sous ses ordres. “Je suis mon plan et j’espère atteindre mes objectifs un jour. Je pense être prêt car je suis constamment en train de regarder des matches de Premier League et, pour moi, la Premier League est le meilleur championnat du monde (…) Pour moi, c’est le meilleur entraîneur du monde et je pense qu’il est le meilleur entraîneur de l’histoire. Je suis heureux de jouer pour lui”, a-t-il révélé. Dithyrambique au sujet de son entraîneur, Rayan Cherki l’est tout autant lorsqu’il s’agit de commenter sa complémentarité avec Erling Haaland, née en ce mois de juillet. “On sait que quand je suis dans le coup, je ne me retiens pas. Je suis donc ravi d’essayer de l’aider à marquer encore plus de buts, car je suis convaincu qu’il en marquera beaucoup lorsque je lui donnerai les passes”, a-t-il promis. Une promesse que le virevoltant ailier tentera d’honorer dans un mois, pour son premier match de Premier League face à Wolverhampton. La couleur est annoncée.