Mais quelle mouche a bien pu piquer Jack Grealish ? Débarqué à Everton l’été dernier sous la forme d’un prêt, après une période compliquée à Manchester City, ponctuée par seulement sept titularisations en Premier League la saison passée, l’international anglais est aujourd’hui métamorphosé. Depuis l’ouverture de ce nouvel exercice 2025-2026 et le début de son aventure avec les Toffees, l’international semble en effet être un tout autre joueur. Un joueur décomplexé, en confiance et capable de faire la différence par un éclair de génie à tout moment dans une partie. Auteur de 4 passes décisives en autant de titularisations en championnat, Jack Grealish incarne surtout le renouveau global d’un club en forme, qui évolue désormais dans un nouvel écrin, le Hill Dickinson Stadium.

Après deux saisons à se battre dans le bas du tableau de Premier League afin d’échapper à la relégation, Everton se prend de nouveau à rêver plus grand à quelques heures de sa rencontre face à West Ham dans le cadre du match de clôture de la 6e journée de championnat. Et alors qu’il devrait une nouvelle fois être aligné dans le secteur offensif des Toffees ce lundi face aux Hammers, Jack Grealish a accepté de révéler les raisons de sa résurrection sur les rives de la Mersey. Lui qui a été élu meilleur joueur du mois d'août en Premier League a avoué avoir retrouvé la flamme à Liverpool en partie grâce à la confiance accordée par David Moyes. “C'est grâce à lui [Moyes] que j'ai pu jouer comme je le fais”, a déclaré à Sky Sports l’Anglais, ravi de bénéficier d’une certaine liberté sur le pré.

“À City, je ne m’aidais pas parfois”

“Je ne veux pas paraître arrogant, mais j'apprécie quand les entraîneurs me disent : ‘Tu es footballeur, va et fais ce que tu veux faire’. Je préfère que quelqu'un me dise simplement : ‘Quand tu as le ballon, Jack, va et joue’. C'est ce qu'il me dit. Évidemment, nous avons tous notre travail à faire, nos rôles à jouer sans le ballon, mais il me dit : ‘Quand tu as le ballon, va et fais ce que tu veux’”, poursuit-il, avant de revenir sur les raisons de sa méforme sur sa fin d’aventure à Manchester City, où il était critiqué pour son manque de sérieux et ses excès. Honnête, il n’a pas souhaité nier. “Les gens disent : ‘Il aime sortir, il aime faire la fête’, et c’est vrai. Je veux pouvoir vivre ma vie et m’amuser, mais évidemment, il y a un moment et un endroit pour ça. Parfois, je n’ai probablement pas choisi les bons moments”, a avoué l’ancien joueur d’Aston Villa.

“À City, je ne m’aidais pas parfois, je le dis ouvertement, mais je ne pense pas que ce soit uniquement pour ça”, a tout de même tempéré le joueur de 30 ans. Malgré cette fin en eau de boudin, Jack Grealish assure garder de bons souvenirs de son passage dans le nord de l’Angleterre. “Mais j'y ai passé deux bonnes années. La première année, je me suis habitué à tout : aller là-bas pour ce salaire, la pression, et je me suis habitué à la façon dont l'entraîneur voulait jouer et à l'environnement. La deuxième année, nous avons remporté le triplé et c'était une année incroyable. J'ai adoré. La troisième année, je me suis vraiment attribué cela et j'ai l'impression d'avoir raté certaines choses cette année-là”, a conclu celui qui fait désormais le bonheur d’Everton. Et qui tentera de distribuer son cinquième caviar de la saison en championnat dès ce soir lors de la réception de West Ham dans un Hill Dickinson Stadium flambant neuf.