Ligue Europa : Rome, la terre maudite du Bayer Leverkusen ?
Toujours invaincu cette saison, le Bayer Leverkusen dispute sa demi-finale aller de Ligue Europa face à l’AS Rome dans un Stadio Olimpico qui ne lui a jamais réussi.
"Ça ne nous pollue pas l’esprit. On est concentrés sur les deux matchs qui nous attendent contre Rome", a confié Amine Adli dans une interview à L’Equipe parue ce jeudi 2 mai. Ce soir, à 21 h, le Bayer Leverkusen sera opposée à l’AS Rome de Daniele De Rossi en demi-finale aller de la Ligue Europa et rien d’autre ne l’intéresse. Un duel aux allures de revanche entre deux clubs qui s’étaient déjà affrontés à ce niveau de la compétition la saison dernière avec au bout une qualification des Romains.
Aucune victoire à Rome
Ce retour au Stadio Olimpico a donc une saveur particulière pour les Allemands d’autant que l’arène romaine ne leur a jamais réussi. En cinq déplacements, ils ont ainsi réussi deux nuls et viennent d’enchaîner trois défaites consécutives dont deux contre l’AS Rome (et une contre la Lazio Rome, 0-1 en 2015). Le 4 novembre 2015, lors de la phase de groupes de la Ligue des Champions, il avait fallu trois buts de Salah, Dzeko et Pjanic pour venir à bout de Javier Hernandez et ses partenaires (2-3).
La saison dernière, déjà à l'aller, Xabi Alonso et ses hommes n’avaient pas su trouver le chemin des filets et avaient été sanctionnés par Bové (0-1). Un but lourd de conséquences puisqu’il avait permis aux Romains de se hisser en finale de l’épreuve (0-0 au retour à la BayArena, ndlr).
L’excitation de De Rossi, la prudence de Xabi Alonso
Le souvenir de cette soirée romaine est resté gravé dans la mémoire des Allemands qui ont radicalement changé de visage en un an. Depuis le début de la saison, ils n’ont tout simplement perdu aucun de leurs 46 matchs toutes compétitions confondues. Une gageure dont ils ne font pas une obsession et qui au contraire les galvanise. "Il y a quelque chose de grand dans cette équipe", a convenu avec une certaine admiration Daniele De Rossi. L’entraîneur romain croit néanmoins fermement aux chances de son équipe contre les "invincibles". "On peut les battre. C'est une équipe qui a conscience de ses forces et qui sait qu'elle peut toujours renverser la situation, même quand cela semble impossible. Mais c'est aussi une particularité de mon équipe", assume-t-il, avide de se frotter aux nouveaux champions d’Allemagne.
"Nous verrons bien ce qui se passera", a simplement dit Xabi Alonso, mesuré et prudent avant de retrouver ce terrain maudit où pourrait s’achever l'invraisemblable série de son équipe.