Ligue Europa : Longoria ne fera pas de cadeau à l’Atalanta
Ancien recruteur de l’Atalanta Bergame entre 2010 et 2013, Pablo Longoria retrouvera la Dea en marge des demi-finales de la Ligue Europa. Malgré son passif avec le club transalpin, le président marseillais ne compte pas le ménager.
Une double confrontation spéciale, à plus d’un titre. Dans deux jours, l’Olympique de Marseille abordera le rendez-vous le plus important de sa saison face à l’Atalanta Bergame, son adversaire en demi-finales de la Ligue Europa. S’il pourrait permettre au club phocéen de rallier une nouvelle finale continentale, six ans après la dernière perdue face à l’Atlético de Madrid (0-3), ce duel porte le sceau des retrouvailles entre Pablo Longoria et la Dea.
Et pour cause, ancien recruteur de l’Atalanta Bergame entre 2010 et 2013, le président actuel de l’OM garde un excellent souvenir de son expérience bergamasque. "L'Atalanta a été ma première équipe italienne et ce sera merveilleux de les affronter jeudi (...) C'est un club auquel je serai toujours reconnaissant, ils m'ont donné une belle opportunité quand j'étais très jeune et j'étais recruteur”, reconnaît ainsi le dirigeant lors d’un entretien accordé à La Gazzetta dello Sport.
Longoria promet “l’enfer” à l’Atalanta
Malgré son attachement et son admiration pour son ancien employeur, Pablo Longoria est catégorique. Il compte ne lui faire aucun cadeau. "C’est une équipe passionnée, un environnement unique en Europe. Chapeau à l’Atalanta pour la victoire à Anfield contre Liverpool. Mais jeudi, ils vivront l’enfer du Vélodrome. Si seulement les matchs à domicile comptaient, nous serions deuxièmes la Ligue 1." Le club du sud de la France affiche en effet de solides références en Ligue 1 cette saison avec 33 points glanés à domicile. Seul Lille fait mieux que l'équipe dirigée par Jean-Louis Gasset (1er, 36pts).
Ambitieux, le président marseillais compte ainsi sur le soutien indéfectible du Vélodrome pour négocier au mieux ce match aller. Mais plus que la ferveur de ses supporters, Pablo Longoria est certain que le passé européen de l’Olympique de Marseille, ainsi que l’expérience engrangée ces dernières années, pourraient être déterminants. "Marseille a un sentiment particulier avec l'Europe, ce n'est pas un hasard si c'est le seul club français à avoir remporté la Coupe d'Europe. Nous espérons que notre ADN fera aussi la différence face à l'Atalanta." La demi-finale est lancée, place désormais à la démonstration, programmée jeudi prochain à 21, sur le terrain.