Xabi Alonso est probablement l’entraîneur le plus envié du monde. Encore novice dans le métier, l’ancien milieu de terrain traverse une saison de rêve, au-delà de tous les superlatifs et de toutes les attentes. Sacré en Bundesliga, son Bayer Leverkusen est encore invaincu après 51 rencontres disputées. Un prodige dont ses joueurs ont une grande responsabilité mais auquel il n’est clairement pas étranger.

Un entraîneur proche de ses joueurs

Juste avant de disputer la finale de la Ligue Europa, il a pris le temps de se confier à l’UEFA et a notamment évoqué son management. Une approche qu’il veut très humaine, au contact de ses hommes. "C’est très important de créer à la fois de la confiance et de la fiabilité, de créer une équipe soudée et de développer une bonne dynamique quotidienne. Tout cela renforce l’engagement des joueurs pour accomplir nos objectifs. Ensuite, vous devez convaincre chacun d’adhérer à une idée qu’ils défendront. Vous devez être proche de vos joueurs afin de les comprendre et de savoir comment leur demander plus. Ils commettront des erreurs mais vous ne pourrez pas le leur reprocher tout le temps. Vous devez aussi être un grand psychologue", a-t-il déclaré, levant une partie du voile sur sa manière de fonctionner. Une méthode qu’il a certainement bâti en s’inspirant des entraîneurs qu’il a côtoyé tout au long de sa carrière comme Carlo Ancelotti, Pep Guardiola, Rafael Benitez ou encore Raynald Denoueix.

"Ce serait historique"

Celle-ci semble en tout cas porter ses fruits puisque Granit Xhaka et ses partenaires débordent de confiance et ne cessent de retarder une inévitable défaite. Ceux-ci entendent bien continuer ce mercredi soir à Dublin contre l’Atalanta Bergame et décrocher le deuxième titre de leur saison, le premier sur la scène européenne depuis la Coupe de l’UEFA en 1988. "Cela signifierait beaucoup pour moi (de gagner un trophée européen). Vous avez vu ce que ça signifie de gagner la Bundesliga. Être capable de gagner un titre européen après tant d’années, ce serait historique and nous voulons réaliser une saison historique", a convenu Xabi Alonso. Les Bergamasques sont prévenus, les Allemands sont toujours affamés.