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Benfica Lisbonne - Olympique de Marseille : souvenirs, souvenirs...
L'Olympique de Marseille a déjà eu à croiser la route du Benfica Lisbonne à deux reprises en Coupe d'Europe dans son histoire, en 1990 et en 2010. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne s'était pas très bien passé.
De nouveau en difficulté en championnat après avoir concédé trois revers de suite, le dernier en date vendredi soir à Lille (3-1), les Marseillais vont tenter de se refaire une santé à l'occasion de leur quart de finale aller de Ligue Europa, compétition dans laquelle ils ont plutôt fait bonne figure jusqu'à présent, emmenés par un Pierre-Emerick Aubameyang intenable.
A une marche du dernier carré, l'Olympique de Marseille va devoir se frotter à une vieille connaissance des joutes européennes : le Benfica Lisbonne. Le match aller de ce soir en terre portugaise est l'occasion de se remémorer les deux précédentes confrontations entre les deux équipes, en demi-finale de Ligue des champions en 1990 puis en huitième de finale de Ligue Europa en 2010. Deux duels qui ont tourné en faveur du Benfica dans des conditions tristement mémorables pour l'OM.
La fameuse « main de Vata »
Le premier rendez-vous d'avril 1990 aux portes d'une première finale de Ligue des Champions reste sans nul doute le souvenir le plus amer pour les Olympiens. Avec cette année là encore un effectif d'une grande qualité, les hommes de Gérard Gili avaient d'abord nourri quelques regrets lors du match aller remporté 2-1 à domicile grâce à des réalisations de Franck Sauzée sur corner et Jean-Pierre Papin d'une frappe du gauche en contre-attaque.
Dominateurs dans le jeu, les Marseillais avaient multiplié les occasions franches, avec notamment un coup franc sur la barre de Chris Waddle, et un magnifique enchaînement dans la surface d'Enzo Francescoli qui avait buté sur le gardien. Mais ce n'était rien à côté de ce qui les attendait au match retour.
Au Stade de la Luz, l'OM a vécu l'une des pires soirées européennes de son histoire. Dans une ambiance de folie, les deux équipes ont livré une bataille acharnée. Chacune a eu ses occasions, mais Marseille a tenu bon, jusqu'à ce corner qui a permis à Vata de marquer le seul but du match, à la 83e minute, en s'aidant du bras.
C'est la fameuse « main de Vata » qui hante encore aujourd'hui les mémoires des supporters olympiens, même si l'OM a disputé la finale de la Ligue des Champions l'année suivante, avant de l'emporter face au grand Milan AC en 1993.
Hatem Ben Arfa voit rouge en deux minutes
Changement de décor vingt ans plus tard avec un OM bien moins flamboyant pour la dernière confrontation entre les deux équipes, en mars 2010 à l'occasion d'un 8e de finale de Ligue Europa. Didier Deschamps est passé de joueur à entraîneur, et mènera cette saison là l'OM jusqu'à son dernier titre de champion de France. Mais malheureusement pour « Dédé », l'issue a une fois de plus tourné en faveur du Benfica.
Les Phocéens avaient ramené un bon résultat à l'aller avec un match nul 1-1 grâce à une égalisation d'Hatem Ben Arfa de la tête à la 89e minute. Tout avait bien débuté en revanche lors du match retour au Vélodrome avec l'ouverture du score de Mamadou Niang à la 70e minute. Mais la satisfaction a été de courte durée puisque Maxi Pereira, déjà buteur à l'aller, a sorti une frappe de trente mètres pour égaliser quatre minutes plus tard.
Alors que la prolongation se profilait, c'est finalement Kardec qui a offert la qualification au Benfica Lisbonne en trompant Steve Mandanda à la 89e minute après un cafouillage dans la surface. Pour ne rien arranger, Hatem Ben Arfa, entré à la 90e minute, avait reçu un carton rouge deux minutes plus tard après un mauvais geste sur Javi Garcia.
Attention à Di Maria
Les hommes de Jean-Louis Gasset auront donc l'occasion d'écrire l'histoire à partir de ce soir en terrain hostile pour la première manche, avec cette fois Angel Di Maria en trait d'union avec la précédente confrontation entre les deux formations.
L'ailier argentin avait pris part aux deux rencontres de 2010 avec le maillot rouge et blanc, avant de filer pour le Real Madrid en fin de saison. Même à 36 ans, il restera l'une des principales menaces du collectif de Roger Schmidt ce soir, et la saison passée, il avait été le bourreau du FC Nantes sous les couleurs de la Juventus Turin.