J-1 avant le choc tant attendu. Dans un peu plus de vingt-quatre heures, l’équipe de France et l’Espagne vont croiser le fer dans le dernier carré de la Ligue des nations. À Stuttgart, les Bleus entendent bien prendre leur revanche sur la Roja, qui avait éliminé les joueurs de Didier Deschamps en demi-finale de l'Euro il y a près d'un an lors de leur dernier affrontement, et ainsi rallier la finale de la compétition pour affronter le vainqueur du match opposant l’Allemagne au Portugal. Et avant ce grand retour de l’équipe de France sur la scène internationale, Didier Deschamps multiplie les apparitions médiatiques. Attendu en conférence de presse ce jeudi pour analyser ce duel imminent face aux coéquipiers de Lamine Yamal, le sélectionneur tricolore a également donné cette semaine plusieurs interviews afin d'évoquer plusieurs sujets divers et variés.

S’il a en effet profité d’un premier entretien pour encenser la nouvelle coqueluche du Paris Saint-Germain, Désiré Doué, Didier Deschamps a évoqué d’autres sujets d’actualité lorsqu’il a été interrogé par Sudinfo. Invité à commenter l’arrivée de Rudi Garcia sur le banc de la Belgique en janvier dernier, le sélectionneur des Bleus a révélé avoir conseillé à son homologue tricolore de prendre les rênes des Diables Rouges. “Avant qu’il ne prenne ses fonctions, nous avons passé un petit moment pour discuter ensemble car c’est un autre métier qu’il n’a pas connu. Cela a été très rapide puisqu’il y avait cette double confrontation pour sauver la place de la Belgique en Ligue A de la Nations League”, explique le natif de Bayonne au média belge.

Deschamps optimiste pour Garcia

Conscient que Rudi Garcia est confronté à un sacré challenge à la tête de cette sélection belge après avoir officié sur les bancs de clubs toute sa carrière, Didier Deschamps s’est toutefois montré optimiste. “Il n’a connu que les clubs mais sa nouvelle vie n’a rien à voir avec l’ancienne. Le fait qu’on se connaisse, qu’on s’apprécie, a permis cette discussion. Je le connais bien. C’est un bon choix pour la Belgique et le mois de mars lui donne raison même si on va attendre encore un peu. En plus, ce n’est pas la première fois que la Belgique engage un sélectionneur étranger, chose qui en France passerait moins bien”, a précisé celui qui rendra son tablier en 2026 après la Coupe du monde organisée sur le continent nord-américain. Visiblement proche de Rudi Garcia, Didier Deschamps pourra d’ailleurs peut-être se tourner à son tour vers son ami lorsqu’il faudra réfléchir à son prochain défi.