Le 30 septembre, Igor Paixão a signé son acte de naissance à l’OM. Auteur de deux buts et d’une passe décisive lors de la démonstration face à l’Ajax Amsterdam à l’occasion de la 2e journée de la Ligue des champions (4-0), le Brésilien avait non seulement enfin ouvert son compteur avec le club phocéen, mais aussi parfaitement répondu aux quelques critiques qui avaient commencé à émerger à son sujet. Lancé le 12 septembre en Ligue 1 contre Lorient à son retour de blessure, titulaire décevant dans le Classique contre le PSG, l’attaquant n’avait pas encore convaincu sous les couleurs marseillaises. Mais pour sa troisième titularisation consécutive avec l’OM contre la formation amstellodamoise, l’ancien joueur du Feyenoord Rotterdam a réussi à mettre tout le public olympien dans sa poche.

Une prestation majuscule et généreuse qui a libéré la recrue la plus chère de l’histoire du club phocéen (35 millions d’euros). “C’est incroyable. L’atmosphère du Vélodrome est unique. C’est très spécial pour moi, d’autant plus que j’ai marqué mes deux premiers buts en Ligue des champions ici, dans ce stade mythique. C’était indescriptible. Mon père, mes amis, toute ma famille à Macapá et à Curitiba regardaient le match. J’étais tellement heureux. J’espère marquer beaucoup d’autres buts et donner encore plus de joie aux supporters, ici au Vélodrome et ailleurs”, s’est enthousiasmé cette semaine le joueur de 25 ans au micro de RMC quand il a été invité à revenir sur cette soirée étoilée qui restera à jamais gravée dans sa mémoire.

“Si on continue ainsi, on ira loin”

Depuis deux semaines, Igor Paixão a gagné en confiance. La preuve, le buteur auriverde a surfé sur cette bonne dynamique pour trouver le chemin des filets une nouvelle fois avant la trêve internationale, face au FC Metz (3-0). “Ça me motive encore plus, ça me donne de la confiance pour la suite du championnat. Jouer la Ligue des champions et marquer, c’est quelque chose d’immense, c’est la plus grande compétition au monde. Marquer contre de grandes équipes, porter le maillot de l’OM… c’est un honneur. Et un maillot chargé d’histoire, il faut le représenter de la meilleure façon possible”, a rappelé l’intéressé, lucide et plus que jamais conscient des attentes qui pèsent sur ses épaules en raison du montant de son transfert.

S’il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, et ainsi continuer de martyriser les gardiens adverses lors des prochaines sorties de l’OM, le joueur de 25 ans affiche également de grandes ambitions sur le plan collectif. “Être dans ce vestiaire, c’est une chance. Je me sens bien, confiant à chaque match. On partage tous le même état d’esprit. Si on continue avec cette union, cette mentalité, on ira loin. J’en suis sûr”, promet-il avant de dévoiler les coulisses de son arrivée dans le sud de la France. Blessé au moment où l'OM entamait les discussions avec le Feyenoord Rotterdam, Igor Paixao a été touché par l'abnégation de la direction phocéenne. “Quand le club m’a dit qu’il me voulait, même après la blessure, ça m’a boosté encore plus (...) Tous les clubs n’auraient pas agi de la sorte et ça m’a encore plus conforté dans mon choix : j’allais être heureux ici, à l’OM. Pour moi, c’est essentiel de garder la bonne humeur”. Une joie de vivre qui fait plaisir à voir, et qu’Igor Paixão arrive désormais à retranscrire sur le terrain.