Le Paris Saint-Germain est bien rentré dans sa Coupe du monde des clubs. Mieux, il a impressionné en donnant une leçon à l’Atlético de Madrid (4-0). Une victoire retentissante qui lui permet d’envisager avec sérénité la suite des événements et même d’entrevoir les huitièmes de finale. En effet, la nuit prochaine (3h), le club parisien pourrait valider son ticket pour la phase à élimination directe face à Botafogo. Pour cela, il lui faudra réunir deux conditions. La première est en son pouvoir et consiste à battre l’équipe brésilienne, propriété de John Textor. Une rivale que Luis Enrique ne prend pas à la légère. "Pour nous aussi c’est très joli de jouer contre une équipe brésilienne de haut niveau, avec un tel palmarès. Elle va certainement nous poser des problèmes différents des équipes européennes. Ce sera un grand défi et une grande motivation. Quand tu affrontes un adversaire que tu connais, c’est plus facile. On doit être prêts pour tous les scénarios," a expliqué l’Asturien en conférence de presse.

Une vigilance d’autant plus grande qu’il sait que son équipe est celle que tous les autres veulent accrocher à leur tableau de chasse. "On s’entraîne comme d’habitude. Car on cherche à faire le même match à chaque fois, quel que soit l’adversaire. C’est une de nos forces. C’est important de savoir qu’aujourd’hui tout le monde veut nous battre. À nous d’être prêts," a-t-il ajouté.

"Nous avons désespérément besoin d’une bonne performance et d’une victoire"

Néanmoins, une septième victoire consécutive toutes compétitions confondues de Vitinha et ses partenaires ne suffira pas à elle seule pour se qualifier pour les huitièmes de finale. Pour accéder au tour suivant, ils devront compter sur un match nul entre l’Atlético de Madrid et les Seattle Sounders. Un résultat qui n’arrangerait ni les Madrilènes, ni les États-uniens. Tous deux battus pour leur entrée en lice, ils savent qu’une nouvelle défaite sonnerait probablement le glas de leur compétition. "Nous avons désespérément besoin d’une bonne performance et d’une victoire," a reconnu en zone mixte Conor Gallagher.

Avant même d’entrer sur la pelouse du Rose Bowl de Pasadena, les Parisiens sauront s’ils peuvent ou non se qualifier dès cette deuxième journée. Pas de quoi émouvoir Luis Enrique, néanmoins, qui nourrit d’autres desseins. "Nous sommes champions d’Europe, cela personne ne peut nous l’enlever, et je pense que nous sommes un beau champion d’Europe parce que notre parcours a été difficile. Mais nous n’en sommes qu’au début, aux premiers pas d’une équipe qui veut devenir dominante. Notre objectif est très, très ambitieux. Nous avons des joueurs qui veulent continuer de gagner, des supporters qui méritent beaucoup de victoires," a soutenu l’ancien sélectionneur de l’Espagne. Qu’on se le dise, le Paris Saint-Germain n’est pas venu en congé aux États-Unis et ne jure que par une chose : la victoire.