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Coupe du monde des clubs : Igor Tudor n’a jamais douté de son avenir
Confirmé pour la saison prochaine sur le banc de la Juventus Turin, l’entraîneur croate a assuré à la Gazzetta dello Sport n’avoir jamais craint pour sa place et aborde la Coupe du monde des clubs avec ambition et surtout vigilance.
Igor Tudor a l’esprit tranquille. Il l’a toujours eu. Nommé en mars dernier pour remplacer Thiago Motta sur le banc de la Juventus Turin, l’entraîneur croate savait qu’il aurait quelques semaines pour redresser la Vieille Dame et sauver sa saison en lui permettant de se qualifier pour la prochaine Ligue des champions. Une mission accomplie malgré la pression d’une AS Rome déchaînée. "J'étais sûr que nous atteindrions l'objectif et nous l'avons atteint", a-t-il déclaré à La Gazzetta dello Sport.
Pour autant, son avenir sur le banc piémontais restait incertain. En effet, de nombreuses rumeurs ont circulé concernant son remplacement. Des rumeurs auxquelles il n’a pas prêté attention. "Ni pendant le championnat ni durant ces trois semaines, je n'ai jamais ressenti d'incertitude au sein de l'équipe. Pour moi, tout a toujours été très clair. Vu de l'extérieur, vous avez peut-être ressenti quelque chose de différent, mais je vous assure que je me suis toujours senti bien et que les joueurs ont fait preuve d'un professionnalisme et d'une volonté de sacrifice exceptionnels. J'étais dans une bulle mentale, avec une concentration maximale", a assuré le Croate finalement prolonger jusqu'en 2027.
"Nous devons être extrêmement attentifs"
Hermétique à son environnement, l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille s’est concentré sur sa tâche au quotidien et son autre objectif : la Coupe du monde des clubs. "La Coupe du monde des clubs est différente (de la Serie A, ndlr). Nous avons suivi une préparation inhabituelle. En raison des engagements en équipes nationales, je n'avais pas de groupe complet. Cependant, les joueurs connaissent bien les objectifs de ce club : on participe toujours pour gagner", a-t-il expliqué au quotidien sportif italien. Pour autant, Igor Tudor n’a pas fait du titre une obligation, préférant prendre les choses dans l’ordre.
Avant de songer à la suite, il compte déjà soigner l’entrée en lice des Turinois qui affronteront, la nuit prochaine, les Émiratis d’Al-Aïn avant de croiser les Marocains du Wydad AC. "Ce sont deux équipes à ne pas sous-estimer. Elles évoluent dans des championnats peu suivis, mais elles savent gagner. Il n'est pas facile de préparer un match contre des clubs aussi méconnus. Nous les avons étudiés, mais ils restent méconnus. C'est pourquoi nous devons être extrêmement attentif", a prudemment présenté l’entraîneur de 47 ans avant de consentir à un peu d’optimisme. "Il y a certainement beaucoup d'enthousiasme pour cette Coupe du monde ; nous avons récupéré (Federico) Gatti et (Teun) Koopmeiners, ainsi que (Manuel) Locatelli, blessé en équipe nationale."
Heureux de pouvoir compter sur un groupe presque au complet (Mattia Perin étant le seul blessé, ndlr), Igor Tudor sait avoir des atouts pour bien figurer aux États-Unis et n’attend pas beaucoup de renforts en vue de la saison prochaine. "Avec trois recrues, l'équipe est compétitive, et il y aura le retour d'un joueur important comme Bremer, qui s'entraîne avec nous ici aux États-Unis, et (Juan) Cabal. Je suis content de mes joueurs, le club fera de son mieux. Je suis sûr que nous serons plus forts que l'an dernier", a-t-il conclu. Après une saison chaotique, la Juventus Turin veut confirmer son retour en forme et continuer à poser les bases de sa future réussite.