Dans un peu plus d’un an, la Coupe du monde 2026 s’ouvrira en fanfare du côté du Mexique avant de se déployer au Canada et aux États-Unis où elle s’achèvera le 19 juillet. Un mois complet de compétition où le spectacle promet d’être à la fois sur les terrains, où s’affronteront pour la première fois de l’histoire 48 équipes, mais aussi en dehors.

Trente-deux ans après avoir accueilli l’événement, les États-Unis seront à nouveau au centre du jeu, cœur battant du sport roi de la planète. S’il n’a pas encore décollé comme on pouvait l’imaginer et reste très en deçà en termes de notoriété, de popularité, de marketing et de revenus par rapport au football américain, au basket-ball, au base-ball et au hockey sur glace, le football s’est pourtant implanté dans le paysage sportif états-unien. Pour lui faire franchir un cap, les organisateurs de la mère des compétitions internationales entendent bien mobiliser tout le savoir-faire local pour offrir un spectacle jamais vu auparavant. C’est en tout cas ce qu’attend et espère Neymar.

"Je pense que ce sera fou !"

Grand amateur de NBA, la ligue nord-américaine de basket-ball, le joueur de Santos sait que la vision du sport aux États-Unis est incomparable avec celle ailleurs dans le monde. "On ne va pas à un match de basket NBA uniquement pour regarder un match de basket. Il y a un spectacle. Il y a une pause, les gens sortent pour danser. Puis il y a une autre pause, les fans sortent pour jouer au basket. Avant le match, quelqu'un de très connu chante l'hymne national. Ils font en sorte que cela vaille la peine d'y aller", a-t-il expliqué à Disney+ en marge du match 4 de la finale de la Conférence Ouest entre les Oklahoma City Thunder et les Minnesota Timberwolves auquel il a assisté.

Ce sens du spectacle, la star brésilienne aimerait le voir mis à l’œuvre dans les stades de football. "Si vous prenez cela comme référence, c'est bon pour le Brésil. Dans le football, le match dure 90 minutes et il n’y a rien pendant la mi-temps. Tout le monde se rend aux portes du stade pour se détendre. Pourquoi pas à l’intérieur du stade ? Faire quelque chose de différent ? Le divertissement peut être utilisé de différentes manières. Et sans détourner l’attention de tous", a-t-il plaidé.

En ce sens, Neymar en est convaincu, la Coupe du monde 2026 marquera un tournant. "Je pense que ce sera fou ! Je pense que ça peut changer les choses ! C'est bon pour tout le monde !", s’est-il emballé pour la plateforme américaine. Un enthousiasme alimenté d’ailleurs par Gianni Infantino. Plus tôt cette année, le président de la FIFA a annoncé que le week-end de la finale de la Coupe du monde serait marqué par de nombreuses animations à New York. De quoi attiser la curiosité et voir comment l’Amérique du Nord pourra apposer son style sur le football. Neymar espère d’ailleurs être de la fête et, si possible, soulever au MetLife Stadium la Coupe du monde en qualité de capitaine du Brésil. À 33 ans, il en a fait son ultime objectif. Pour que le rêve devienne réalité, il va déjà s’atteler à retrouver sa forme, lui qui a enchaîné les blessures ces dernières années, et aussi une Canarinha qu’il n’a plus fréquentée depuis octobre 2023.