Coupe du monde 2026 : Déjà 13 équipes qualifiées
Outre le Brésil, l’Australie et l’Équateur ont également assuré leur présence aux États-Unis, au Mexique et au Canada en juin prochain pour disputer le Mondial 2026.
Occupée le week-end dernier par le Final Four de la Ligue des nations, à l’issue duquel elle a fini à la troisième place grâce à sa victoire en petite finale contre l’Allemagne (2-0), la France n’entamera son parcours de qualification pour la Coupe du monde 2026 qu’en septembre prochain.
Le nul heureux de l’Équateur
En attendant de défier l’Ukraine sur terrain neutre (5 septembre) et l’Islande à domicile (9 septembre), les Bleus ont pu constater que la liste de leurs potentiels futurs adversaires s’était encore allongée la nuit dernière. Après les qualifications historiques de la Jordanie et de l’Ouzbékistan, trois nouvelles nations ont validé leur billet pour le grand rendez-vous planétaire du football. Mal embarqué depuis le début de leur campagne, ce qui a coûté leur place à deux sélectionneurs (Fernando Diniz et Dorival Jr), le Brésil a péniblement confirmé sa présence à un 23e Mondial consécutif (un record). Pour cela, les quintuples champions du monde ont disposé du Paraguay grâce à un but de Vinicius Jr (1-0).
Les Auriverde rejoignent ainsi l’Argentine, qualifiée depuis le mois de mars dernier, mais aussi l’Équateur. Après avoir accroché les Brésiliens il y a quelques jours (0-0), celle que l’on surnomme La Banana Mecánica s’est contentée d’un nouveau nul (0-0), terminé en infériorité numérique après l’expulsion d’Alan Franco à la 75e minute, au Pérou pour composter son billet pour le Mondial nord-américain. "Cette qualification doit être célébrée et savourée. Tout le pays devrait être fier de ces joueurs qui pratiquent un football énergique, dynamique, courageux et proactif. Nous sommes venus avec passion pour renforcer le lien avec le pays", s’est emballé Sebastián Beccacece, le sélectionneur argentin de l’Équateur, louant l’intensité et l’engagement du Parisien Willian Pacho et ses partenaires.
Ce sera seulement la cinquième participation du pays à la Coupe du monde après 2002, 2006, 2014 et 2022. À ce jour, elle n'a franchi qu’une seule fois la phase de groupes, atteignant les huitièmes de finale en 2006, où elle fut éliminée par l’Angleterre (0-1).
L’Australie a souffert
De son côté, l’Australie vivra la septième Coupe du monde de son histoire et la sixième de suite. Les Socceroos jouaient gros hier du côté de Djeddah face à l’Arabie saoudite. Avec seulement trois points d’avance au classement sur les Saoudiens, ils ne pouvaient pas se permettre de perdre sous peine d’abandonner leur deuxième place du Groupe C derrière le Japon, déjà qualifié. Ils sont pourtant passés tout près de la catastrophe.
Mis sous pression par la formation guidée par Hervé Renard, les Australiens ont subi toute la rencontre les assauts des locaux, cédant même après seulement 19 minutes de jeu. Ce fut pourtant le seul but qu’ils concédèrent avant de retourner la situation. Même dominés, ils ont réussi à recoller juste avant la pause par l’intermédiaire de Conor Metcalife, avant que Mitchell Duke ne leur donne l’avantage trois minutes seulement après le retour des vestiaires. Un court avantage qu’ils conservèrent jusqu’au bout (2-1). "C'est un moment incroyable pour les Subway Socceroos et pour le football australien. Se qualifier pour une sixième Coupe du Monde de la FIFA™ consécutive n'est pas une mince affaire, et cela reflète le travail acharné et l'unité des joueurs, des entraîneurs et du personnel d'encadrement", a réagi la directrice générale de la fédération australienne de football, Heather Garriock. "Il s'agit d'une étape importante pour le football australien et d'un témoignage de la vision, de l'engagement et de la résilience de cette équipe", a de son côté salué le président de la même fédération, Anter Isaac.
Avec ces trois nouvelles nations, on connaît à présent 13 des 48 équipes qui participeront à la Coupe du monde 2026 : États-Unis, Mexique, Canada (hôtes), Argentine (tenant du titre), Brésil, Équateur, Japon, Corée du Sud, Iran, Ouzbékistan, Jordanie, Australie et Nouvelle-Zélande. Un petit groupe que la France espère bien rejoindre en novembre 2025.