Football : La razzia parisienne aux trophées The Best
Si Ousmane Dembélé a été désigné meilleur joueur 2025 par la FIFA, le Paris Saint-Germain a placé cinq joueurs dans le onze type de l’année.
L’année 2025 conservera définitivement une place à part dans l’histoire et la légende du Paris Saint-Germain. À l’exception de la Coupe du monde des clubs qui lui a échappé au dernier moment en finale (défaite 0-3 contre Chelsea), le club parisien aura tout raflé sur son passage.
Impérial en championnat où il a conquis un nouveau titre avec 19 points d’avance sur l’Olympique de Marseille, autant dire un monde d’écart, le PSG a étendu sa domination à un domaine qui se refusait à lui jusque-là : la Ligue des champions. Son sacre à Munich le 31 mai dernier fut un triomphe laissant interdit un Inter Milan rincé par sa saison et dépassé par les évènements (5-0). À cette moisson, les hommes de Luis Enrique ont ajouté le Trophée des champions, la Coupe de France et pour faire bonne mesure la Supercoupe d’Europe. Cinq titres auxquels il faudra peut-être en ajouter un autre ce mercredi soir si les Parisiens s’imposaient en finale de la Coupe intercontinentale contre Flamengo (18h sur beIN SPORTS 1).
Et si les victoires collectives se sont enchaînées, elles ont eu pour conséquence naturelle la distribution de nombreuses récompenses individuelles. Héros de la finale de la C1 avec un doublé et une passe décisive, Désiré Doué a été désigné Golden Boy 2025, soit le meilleur joueur de moins de 21 ans évoluant en Europe. Mieux encore, meilleur joueur et buteur du PSG, Ousmane Dembélé a reçu le Ballon d’Or 2025. Désigné comme le meilleur joueur du monde par le panel d’experts réunis par France Football, l’attaquant parisien s’est vu confirmer ce statut par la FIFA en remportant le trophée The Best. Il a devancé son compatriote Kylian Mbappé et l’Espagnol Lamine Yamal.
Raphinha encore boudé
Parti l’été dernier mais grand artisan de la campagne européenne du PSG, Gianluigi Donnarumma a, lui, été élu meilleur gardien du monde. Et sans surprise, en grand chef d’orchestre de la symphonie parisienne, Luis Enrique s’est vu décerner le prix de meilleur entraîneur du monde. Symbole de la domination presque sans partage du Paris Saint-Germain, cinq de ses joueurs (si on excepte le désormais portier de Manchester City, ndlr) ont été inclus dans le onze type de l’année. Outre l’ancien Rennais, on retrouve également : Achraf Hakimi, Willian Pacho, Nuno Mendes et Vitinha. Ce onze est complété par Virgil van Dijk en défense, Cole Palmer, Jude Bellingham et Pedri au milieu de terrain et Lamine Yamal en attaque. Une sélection évidemment sujette à commentaires et n’a pas manqué de courroucer la femme de Raphinha. "62 buts et passes, mais il ne méritait pas de faire partie des 11. Raphinha est un joueur de basket ?", a-t-elle interrogé visiblement hors d’elle.
Il y a quelques semaines, l’international brésilien s’était déjà ému de son classement au Ballon d’Or, estimant que sa 5e place ne traduisait pas son impact la saison passée. Auteur de 34 buts et 26 passes décisives en 54 matchs toutes compétitions confondues, Raphinha a notamment été désigné meilleur joueur de La Liga et fini meilleur buteur de la Ligue des champions (13 buts). Des statistiques impressionnantes ne disant pas non plus son rôle crucial dans le pressing et plus globalement le vestiaire blaugrana. Raphinha ne sera certainement pas le seul déçu d’une sélection forcément imparfaite et au final dérisoire mais qui a le mérite de graver dans le marbre l’incontestable supériorité du PSG.








