16e choix de la dernière Draft, Yang Hansen agite déjà les foules. Le pivot chinois a non seulement réussi de bonnes choses en ligue d'été mais il est observé de partout. « Il est peut-être le gars le plus populaire à Las Vegas », avance son coach à Las Vegas, Ronnie Burrell. « J'ai joué dans un autre pays et je sais ce que c'est d'être un étranger. Voir la grâce et le plaisir avec lesquels il gère ça, c'est impressionnant. Je n'en fus pas capable et j'étais plus vieux que lui pourtant. Je suis soufflé. »

Le pivot de 20 ans parle encore mal anglais mais toute la Chine le regarde et espère qu'il deviendra sa nouvelle star. Car depuis Yao Ming dans les années 2000, le pays attend un nouveau visage en NBA.

« C'est beaucoup de pression, c'est sûr », reconnaît le rookie des Blazers. « Je veux simplement montrer aux Chinois que je m'en sors. Yao m'a appelé avant que je n'arrive aux États-Unis, pour partager quelques expériences. Il m'a dit de profiter de la gastronomie, des boissons, du sommeil, de tout. Yao est une icône pour le basket chinois. Il est unique. Je ne suis qu'un rookie et je peux sentir les attentes sur moi. Yao Ming est le numéro un au paradis. Comparé à lui, je ne suis que de la poussière. »