Une soirée offensive Magic pour Paolo Banchero
Très limité offensivement lors des deux premières rencontres à Cleveland, le Magic a relevé la tête cette nuit.
83 points, puis 86. Sans avoir été l’équipe la plus offensive de la ligue cette saison, le Magic a vu son attaque être cadenassée lors des deux premières rencontres de leur série face aux Cavs. Il a fallu attendre son retour au sein du Kia Center pour voir l’équipe d’Orlando retrouver de sa superbe en attaque.
« Il faut reconnaître que nous sommes à la maison, soutenus par nos fans, remarque Paolo Banchero, auteur de 31 points (13/26 aux tirs) et 14 rebonds cette nuit. Démarrer les playoffs par deux matchs à l’extérieur, dans cet environnement, a été difficile pour tout le monde. Le fait d’être à la maison nous permet de nous calmer. »
Et de calmer des Cavs qui arrivaient en confiance après avoir remporté leurs deux premières rencontres à domicile. « Une fois qu’un tir rentre, les vannes s’ouvrent », poursuit Paolo Banchero, plus jeune joueur depuis LeBron James en 2006 à poster au points 30 points et 10 rebonds lors d’un match de phases finales.
« Je savais que je devais rester en mode attaque. La différence entre être mené 2-1 et 3-0 est énorme. On sait que c’était une question de vie ou de mort », lâche l’intérieur. « On a senti qu’il passerait une bonne soirée dès le début du match, complète son coach Jamahl Mosley. Dès qu’il a tenté son premier tir et qu’il ne l’a pas réussi, il n’a pas hésité sur le suivant. C’est le signe d’un jeune homme qui continue à s’améliorer et à devenir ce qu’il est en train de devenir. Il ne laisse pas une réussite ou un échec perturber ce qu’il fait. »
Avec à l’arrivée, une victoire de 38 points (121-83), bonne pour la confiance et surtout nécessaire pour relancer la série avant une quatrième manche, samedi soir, toujours en Floride. « Personne ne fait la fête. On sait qu’on doit faire la même chose samedi. On est évidemment fiers de la victoire de ce soir. C’est important pour ce groupe de remporter sa première victoire en playoffs, mais on veut la série complète », prévient Paolo Banchero.