« C’était mon premier transfert en cours de saison et ce n’est pas facile avec la famille en plus. »

On ne sait pas si Nicolas Batum a joué son dernier match en NBA, mais il avoue que cette saison fait partie des plus folles de sa carrière. Même s’il retient surtout le positif.

« Les gens ont été géniaux ici, mes coéquipiers aussi, le staff, les fans, la ville. C’était plaisant. Je me suis beaucoup amusé », assure ainsi l’ailier des Bleus. « J’ai appris une chose : Philadelphie, ce n’est pas pour tout le monde. C’est dur. Il faut être prêt à jouer pour cette ville et j’ai adoré ça. C’était agréable. »

Fidèle à lui-même, Nicolas Batum a fait ce qu’il sait faire chez les Sixers. Titulaire à 38 reprises, mais pas en playoffs, il a d’abord défendu et marqué les tirs ouverts (40% de réussite à 3-pts) en apportant son expérience, à 35 ans passés. 

« Les trois premiers mois, c’était génial. Ce que faisait Joel Embiid était incroyable. Puis, il s’est blessé et pendant deux mois, on a essayé de survivre. On l’a fait. Il y a eu d’autres transferts aussi. Je l’ai dit, on en a traversé des choses », insiste l’ancien joueur des Blazers, des Hornets ou encore des Clippers. « On a été en play-in, on a réussi à s’en sortir et la série contre New York fut dingue. C’était une année folle, c’est clair. »