Qu’ont en commun James Wiseman, Isaiah Jackson, Dejounte Murray et Dru Smith ? Ils ont tous été touchés au  tendon d’Achille au cours de la saison régulière. Et ceci avant d’être rejoints par trois joueurs d’une tout autre aura : Jayson Tatum, Damian Lillard et enfin Tyrese Haliburton, lors du match 7 de la finale NBA. 

« Nous avions déjà réuni un panel d’experts avant la rupture du tendon d’Achille la plus récente de Tyrese. Nous en avons eu sept cette année, chiffre Adam Silver, le patron de la ligue. Nous en avions eu zéro l’an dernier, dans les mêmes conditions. Le maximum que nous ayons jamais eu en une saison, c’est quatre. » 

Pour faire face à la situation, pas question de réduire le nombre de matchs en saison régulière pour autant. « Quand on regarde les dix dernières années, la majorité des blessures au tendon d’Achille sont survenues avant le ‘All-Star Break’. Donc, il n’est pas évident que ce soit le nombre de matchs qui soit en cause », justifie le dirigeant de la ligue. 

« Et comme vous le savez, les joueurs NBA modernes, même lorsqu’ils ne jouent pas de matchs – parfois, pendant l’été – s’entraînent plus dur qu’ils ne le font pendant la saison, quand ils jouent trois matchs par semaine », pointe Silver, qui mise par ailleurs sur l’intelligence artificielle pour tenter de comprendre pourquoi cette blessure est survenue aussi fréquemment cette saison.