Après avoir perdu en finale de conférence la saison passée, les Pacers ont cette fois réussi à gravir la montagne et à rejoindre les Finals, 25 ans après la défaite face aux Lakers en 2000. « Quand le buzzer a sonné, à la fin du match, je n’ai rien ressenti si ce n’est de la joie. Du pur plaisir. Une pure validation. Toutes ces années, toute la haine, tout l’amour, tout ce qu’il y a au milieu : tout ceci fait sens en ce moment », indique Myles Turner. « C’est tellement rare d’être dans une franchise si régulière : les entraîneurs sont les mêmes, les dirigeants aussi. Ça n’arrive pas tous les jours. Ils font partie de cette histoire. » 

Tyrese Haliburton, lui, « adore être un Pacer. C’est incomparable ». Le meneur de jeu ajoute : « C’est unique ce qu’on a fait. C’est spécial de le faire devant nos fans aussi, devant nos familles. Cela va rester un grand souvenir dans nos mémoires. » Il n'a plus qu'une envie : continuer « à créer des souvenirs ».

Cela a sans doute rappelé des souvenirs à Reggie Miller, qui a commenté la victoire des Pacers dans le Game 6 et qui a joué les Finals en 2000 avec Indiana. « Le fait que Reggie soit là rend tout ça encore plus symbolique. Quand ça s’est passé il y a 25 ans, je n’avais même pas six mois. Donc c’est un moment très spécial pour notre franchise, pour nos fans. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais connu autant de succès avec cette équipe. Surtout les gens de ma génération, qui n’étaient pas encore nés », souligne Haliburton.