Luka Doncic et Kyrie Irving tellement fiers de leur complicité
Les deux superstars de Dallas viennent de mener leur franchise aux portes de la finale NBA. Avant le dernier obstacle, face aux Nuggets ou aux Wolves, ils s'épanchent sur leurs relations.
Il y a un an, les critiques s'étaient abattues sur eux après une saison régulière terminée sans play-in, ni playoffs. D'un côté, un Luka Doncic décrié pour son côté râleur. De l'autre, un Kyrie Irving coupable d'avoir pourri le collectif des Mavericks. Un an plus tard, les deux viennent d'emmener Dallas en finale de conférence, après avoir éliminé le Thunder, numéro 1 de la conférence Ouest. De quoi largement faire taire les critiques !
« Je pense qu’on s’en fout ! On adore jouer ensemble. On adore jouer avec cette équipe. On s’en fiche vraiment de ce qu’on dit sur nous ! » assure Luka Doncic, avant d'expliquer combien Irving compte pour lui. « C’est quelqu’un de très important pour moi ! Depuis qu’il est arrivé ici, il n’a jamais cessé de me soutenir dans tout ce que je faisais, dans tout ce que nous faisions. Il m’a beaucoup aidé à mûrir et à voir le jeu d’une autre manière. Et, évidemment, sur le terrain, c’est incroyable de jouer avec un gars comme lui. Il suffit de jouer et de prendre du plaisir. Le leader qu’il est pour nous, pas seulement pour moi, mais pour nous, est incroyable. Son énergie est toujours positive. »
Accueilli à bras ouverts
Assis à ses côtés en conférence de presse, l'ancien meneur des Cavaliers lui renvoie la pareille avec une vraie déclaration d'amour à Kyrie Irving, mais aussi aux Mavericks dans leur ensemble. Ils étaient allés le chercher à Brooklyn, alors qu'il était au creux de la vague. Et la greffe a pris.
« Luka m’a poussé à continuer à travailler sur mon jeu, à continuer à me développer comme jeune leader. Nous sommes tous les deux d’accord sur le mot « maturité ». En arrivant à Dallas, j’avais beaucoup de problèmes mentaux, spirituels et émotionnels. Ils m’ont accueilli à bras ouverts. Je n’ai pas un parcours parfait, et en arrivant dans cet environnement, je n’étais donc pas sûr de la façon dont nous allions fonctionner sur le terrain. Mais en dehors du terrain, je savais qu’il finirait par s’ouvrir. »