Jaylen Brown accepte de mieux en mieux les critiques
Au fil des années, avec l'expérience, l'ailier de Boston gère de mieux en mieux la pression et les critiques. Quitte à passer pour le méchant.
Même s'il est un All-Star, un des joueurs les mieux payés de la ligue, un titulaire indiscutable dans la meilleure équipe de la saison régulière, Jaylen Brown est au centre des critiques. Lui et les Celtics sont souvent pointés du doigt. Sans oublier la pression, constante à Boston, pour gagner le titre. Comment vit-il tout cela ?
« Il y a eu de la pression, c’est sûr, mais on gère et on prend les choses les unes après les autres. On ne se laisse pas abattre. Il n’y a qu’une direction à suivre : progresser. Parfois, je fais abstraction de tout et je me contente d’être la meilleure version de moi-même, d’apporter une valeur ajoutée à l’équipe. »
Faire son travail et c'est tout
Comme il l'affirme, « c’est un état d’esprit : je me fiche d’être hué ou salué ». Il a accepté le jeu des critiques. « Peu importe la quantité de critiques que l’on reçoit, peu importe la qualité de nos performances, c’est toujours la critique qui arrive en premier. J’ai parfois eu du mal à l’accepter, mais au fur et à mesure que j’avance dans ma carrière, c’est comme ça. »
Après tout, tant qu'il n'aura pas gagné le titre – et peut-être que cela ne suffira pas d'ailleurs -, il est conscient qu'il ne fera pas l'unanimité. « Quoi qu’on fasse, on est toujours observé, et même si on est bon, ça ne suffit jamais, on n’aura jamais les éloges ni l’attention des médias. C’est dur, mais c’est comme ça. Il faut accepter d’être le méchant. En vieillissant, je commence à l’accepter davantage. « J’ai adopté ça au fil des années et je l’apprécie encore plus : être un robot. On vient et on fait ce qu’on a à faire. Et c’est tout. »