Draft 2025 : les drôles de « calculs » d’Ace Bailey
Après une campagne pré-draft qui a interrogé, l’ailier de Rutgers a été sélectionné à la 5e position par le Jazz.
« Aucune idée. » Voilà ce que Ace Bailey répond à un journaliste qui lui demande s’il savait que le Jazz s’intéressait à lui. Celui-ci vient d’être drafté par l’équipe basée dans l’Utah après une campagne d’avant-draft qui a pu surprendre.
Imaginé pendant la majeure partie de la saison comme un choix du top 3, il était le seul joueur américain à ne pas avoir effectué le moindre entraînement avec une équipe NBA avant la soirée de la draft, annulant notamment un test chez les Sixers. Certains ont imaginé que l’idée de son clan était de faire baisser sa cote, de sorte à être sélectionné en dehors du top 5 pour atterrir dans une équipe lui convenant davantage.
Pas le Jazz en l’occurence… À ceux qui douteraient de sa motivation à évoluer dans l’Utah, il rétorque pourtant : « Je contrôle ce que je peux contrôler. Les gens ressentent ce qu’ils ressentent. Mais mon équipe et moi, moi je me concentre sur le basket, et eux font leur boulot. »
Quid des légendes locales (Karl Malone, John Stockton…) ou de l’Utah tout simplement ? Ace Bailey admet ne pas en connaître « grand-chose. Mais j’apprends. J’apprends au fur et à mesure. Je sais qu’il fait froid et chaud là-bas. Je suis habitué au froid parce que j’ai vécu dans le New Jersey, et je suis habitué à la chaleur parce que je viens du Sud. Je peux m’y faire. »