Dillon Brooks et le pouce de Stephen Curry
L’arrière des Rockets est accusé par les Warriors de viser le pouce meurtri de leur superstar.
« Oui, je l’ai remarqué. Je pense que c’est assez évident », lâche Draymond Green au sujet du fait que les Rockets, notamment Dillon Brooks, auraient tendance à viser le pouce de Stephen Curry au moment où il shoote. La superstar des Warriors s’est blessée à la main lors de l’avant-dernier match de la saison régulière face à Portland, à la mi-avril.
Sur plusieurs séquences, on a ainsi vu le joueur texan aller au contact de l’attaquant, au-delà de la simple contestation, une fois le ballon relâché. « Si j’avais une cheville blessée, j’attaquerais cette cheville à chaque fois. Donc, peu importe ce qu’ils disent à la télévision, ils peuvent continuer à le dire », formule en réponse Dillon Brooks, plaidant indirectement coupable.
« On n’y pense pas. Et si c’est une faute, ils doivent la siffler. C’est tout », réagit de son côté Stephen Curry selon qui le travail des arbitres n’est pas simple : « Ils essaient de regarder le corps, le moment où le ballon est lâché, où se situe le contact. Il y a une différence subtile dans la façon dont certaines personnes s’y prennent et… quand je dis que c’est une faute, c’est une faute. »
Le discours est plus véhément chez son coach, Steve Kerr. Pour ce dernier, la ligue doit revoir ses règles. « Parce que ce n’est qu’une question de temps avant que quelqu’un casse un pouce ou une main. Mais ce sont les règles. Je crois qu’ils peuvent siffler une faute flagrante s’ils le veulent. […] Ça arrive partout dans la ligue, dénonce-t-il. C’est la chose la plus stupide que j’aie jamais entendue, mais nous devons passer par le processus de la ligue pour que cela soit changé. […] Je sais qu’on a 30 coachs qui trouvent idiot qu’on autorise ça. »