Depuis début mars, les Pacers n'ont plus perdu deux matches de suite
A domicile, les Pacers ont l'occasion samedi soir de boucler la série face aux Knicks, et de se qualifier pour les Finals 2025.
Le 10 mars dernier, les Pacers s'inclinaient pour la 3e fois de suite, et c'était face aux Bulls. Les coéquipiers de Tyrese Haliburton ne le savaient pas encore, mais c'était la dernière fois de la saison qu'ils perdaient plusieurs matches de suite. Depuis ce 10 mars, Indiana n'a plus jamais perdu deux matches de suite !
De quoi être optimiste avant le Game 6 face aux Knicks. « En fait, on a été une équipe résiliente toute l’année. On a montré qu’on savait se battre, qu’on savait rebondir. Et on joue contre une très bonne équipe. On les a battus chez nous, ils ont répondu chez eux, ils ont bien exécuté, mieux joué que nous. Je pense qu’on a été une équipe incroyable cette saison dans notre capacité à revenir après les coups durs. Notre force, c’est notre unité » a rappelé Pascal Siakam après le lourd revers dans la 5e manche.
Depuis le série face aux Cavaliers, les Pacers ne cessent de répéter qu'ils sont sous-estimés, et que personne ne souhaite les voir aller loin. Franchise d'un petit marché, l'ancienne équipe de Reggie Miller n'a pas l'aura, ni la cote d'amour des Knicks. Mais c'est justement une source de motivation supplémentaire.
« Personne ne pensait qu’on serait ici, en finale de conférence, avec l’avantage 3-2 dans la série » poursuit le Camerounais, champion NBA en 2019 avec Toronto. « C’est énorme. Je suis tellement fier de mon équipe, de l’effort qu’on a fourni toute la saison. On a connu des moments très difficiles. Mais à chaque fois, on est restés connectés, on a fait front ensemble. Et c’est pour ça que je suis fier de cette équipe. Notre équipe est exceptionnelle dans sa capacité à rebondir. Je suis fier de chaque joueur de cette équipe. On s’est battus ce soir, mais ils ont été meilleurs. Et ça, ça arrive dans un match de basket. Tout ce qui compte, c’est nous. Ça a toujours été nous contre le monde. Et ça ne changera pas. J’ai toujours dit à mes coéquipiers : « On est là, personne ne nous voulait ici, mais on y est. » On a brisé toutes les barrières. On est là, on mène 3-2 dans la série, et on a une chance de rentrer chez nous et de montrer de quoi on est capables. »