Si demain Chris Paul devait devenir propriétaire, le meneur de jeu des Warriors pencherait pour Charlotte. « Charlotte est clairement chez moi, rappelle le vétéran, natif de Caroline du Nord (Winston-Salem), mais je suis ouvert. Surtout s’il y a une expansion ou quelque chose comme ça, je suis ouvert. Je suis impliqué dans la ligue depuis trop longtemps, dans tous ses aspects. »

À savoir « connaître le jeu, comprendre les GM, les relations avec les joueurs, toutes les différentes entités, c’est certainement l’un de mes objectifs. Je veux être propriétaire d’une équipe », affiche le futur Hall of Famer qui s’était déjà exprimé en ce sens deux ans plus tôt.

Il était plutôt question à l’époque que celui-ci rejoigne un « groupe de propriétaires », car même s’il a amassé près de 400 millions de dollars de salaires en carrière, Chris Paul n’aurait pas les fonds personnels nécessaires pour racheter un club à lui seul. Selon le dernier classement Forbes, les Hornets sont l’une des franchises les moins cotées de la ligue (25e/30e), mais pèsent tout de même 3 milliards de dollars.

Son intérêt pour l’actionnariat dépasse même le seul cadre NBA. Il ne cache pas son vif intérêt pour son pendant féminin. « Chaque année depuis que je suis en NBA, j’ai assisté à un match WNBA, affiche-t-il. Je suis enthousiaste (quant à son avenir) […] Les gens commencent enfin à voir à quel point leur jeu est extraordinaire. Il y a tellement de femmes talentueuses, elles jouent le jeu avec une telle fluidité. […] Cela va continuer à se développer. Et je veux en faire partie. J’adorerais posséder une équipe WNBA. »