« Il faut beaucoup de maturité pour être capable de répondre présent comme il l’a fait ce soir. » Les mots sont de Pascal Siakam et vont en direction de son coéquipier Andrew Nembhard. « Il a été incroyable en contrôlant le rythme du jeu et en amenant les gars à leur place, poursuit le Camerounais. C’est quelque chose qu’il a toujours su faire et à chaque fois qu’il en a eu l’occasion, il l’a montré. Je suis fier de lui. »

Maigre lot de consolation pour l’arrière des Pacers dont l’équipe s’est inclinée une troisième fois de suite face aux Celtics (3-0), qui ne sont plus qu’à une marche de la finale NBA. Tyrese Haliburton absent, Andrew Nembhard a pourtant tout donné. Auteur de multiples agressions au cercle, il a fait preuve d’une belle adresse extérieure.

À l’arrivée, une sortie à 32 points (12/21 aux tirs dont 4/7 de loin), complétés par 9 passes décisives. « Il n’y a pas de plus grand fan de son jeu que moi. C’est un très, très bon joueur. Sans lui, nous ne serions pas dans cette position », salue son coéquipier T.J. McConnell, également auteur d’un grand match (23 points, 9 rebonds et 6 passes).

« Je voulais juste donner du rythme à l’équipe, poursuit celui qui aurait pu être le héros de la soirée. On joue mieux lorsque tout le monde touche le ballon, qu’on est tous en mouvement et qu’on joue à notre rythme. Je voulais juste – sans nécessairement forcer – laisser le jeu venir à moi un petit peu. »