Après avoir passé la saison en Australie, Alexandre Sarr est de retour aux Etats-Unis. On parle de retour car c'est là-bas qu'il avait été formé pendant deux ans. A l'Overtime Elite dont l'académie se situe près d'Atlanta. Voilà pourquoi l'idée d'être drafté par les Hawks lui convient bien.

« Il y a encore beaucoup d’inconnues à ce sujet, et donc je ne me projette donc pas trop. On ne sait jamais ce qui peut arriver" prévient-il à propos de cette première place de la Draft et la perspective de jouer à Atlanta. "Je me concentre sur ce que je fais au quotidien, et bien sûr, c’est passionnant. Vous savez, Atlanta est une ville formidable. J’y suis déjà allé, et j’ai donc l’impression de savoir ce que c’est que d’y vivre. »

Des modèles complets et polyvalents

Même si ses essais seront limités à deux ou trois équipes, Sarr veut prouver qu'il n'est pas un intérieur à l'ancienne, mais quelqu'un de polyvalent, capable de défendre sur beaucoup de postes, et de sortir au large en attaque.  « En grandissant, j’ai beaucoup regardé Kevin Durant et Giannis (Antetokounmpo). Parce que ce sont des joueurs qui peuvent faire à peu près tout sur le terrain et qui ne se laissent pas enfermer dans une case » explique l’intérieur français.

Et que lui inspire l'idée de succéder à Victor Wembanyama, Français et pivot comme lui ? « Je pense que chaque joueur est différent. Je ne crois pas que me comparer à quelqu’un d’autre ait vraiment du sens. Je pense qu’il a suivi sa propre voie. J’ai mon propre chemin. Il a fait ce qu’il avait à faire. Mais maintenant, c’est à mon tour de faire la même chose. »