Ligue Europa : Marseille, ça va mieux derrière
Face à Caen et Nice, Marseille s’est imposé sans encaisser le moindre but. Une première cette saison qui permet à l’OM de préparer son match face à Lazio Rome avec plus de sérénité.
Jamais cette saison Marseille n’avait enchaîné deux rencontres en gardant sa cage inviolée. C’est désormais chose faite. Face à Caen (2-0) et Nice (1-0), l’OM s’est imposé avec le bonus défensif en prime. Si la qualité des adversaires n’est pas suffisante pour en tirer un bilan définitif, ces deux « clean sheets » ont au moins eu le mérite de redonner de la confiance à un secteur malade. Et à l’heure d’entamer une fin de semaine de feu avec la réception de la Lazio et le Clasico face à Paris, cette embellie n’est pas de trop. Le dénominateur commun de ces deux défaites est l’axe central composé de l’expérimenté Adil Rami et du grand espoir Boubacar Kamara. Après avoir testé les duos Kamara-Gustavo, Caleta-Car-Rami, Gustavo-Rami ou encore Gustavo-Caleta-Car, Rudi Garcia a semble-t-il trouvé sa formule.
Pourtant, les propos du coach marseillais tranche avec le ressenti. « Tous les défenseurs centraux sont importants, a déclaré Rudi Garcia. On joue tellement de matchs qu'on ne peut pas tabler sur un joueur fixe à un poste. On est obligé d'avoir des solutions de concurrence, de faire souffler. L'Europa League peut me permettre de donner du temps de jeu à certains et de tester d'autres à des postes différents. L'an dernier on l'a fait avec Bouba et Max Lopez. » Avec cinq défenseurs centraux à disposition (Rami, Kamara, Caleta-Car, Abdennour et Rolando), Rudi Garcia a de quoi faire pour constituer la meilleure possible. Les prochains matchs contre la Lazio Rome (ce soir à21h) et face au Paris Saint-Germain vont à cet effet apporter quelques réponses au boss olympien.
Chez les concernés, les certitudes ne sont également pas nombreuses. Si Kamara admet que tout le monde « s’est parlé et remis en question », Rami confesse volontiers qu’il n’est pas encore à son top niveau : « Je ne suis pas à 100% mentalement. Je dois faire plus d'efforts. Je suis encore dans le dur. Mais je sais que ça va tourner, c'est à moi de travailler et de me faire violence, c'est compliqué mais j'y arrive petit à petit.» Gageons que deux nouvelles « clean sheets » face à la Lazio et à Paris l’aideront à retrouver rapidement la forme…