L'OM qualifié, Mitroglou dépassé
Remplaçant d'un Kostas Mitroglou fantomatique, Valère Germain a offert à Marseille sa qualification (0-2) pour les 8e de finale de Coupe de France sur son premier ballon ce mardi, à Epinal (N2).
On se demande comment Rudi Garcia va pouvoir encore soutenir son attaquant grec Kostas Mitroglou après une pareille soirée. A Epinal, les… 150 kilos de glace (!) réclamés par l’Olympique de Marseille au club de National 2, avant ce seizième de finale de Coupe de France, ne seront peut-être pas suffisants pour calmer la tempête que l’on devine sous le crâne du pauvre Mitroglou.
Titulaire à la pointe de l’attaque marseillaise dans un match a priori idéal, sur le papier, pour se relancer et soigner une confiance en berne depuis qu’il a posé ses valises du côté de la Canebière, l’ancien joueur du Benfica a traversé son match tel un fantôme, incapable de créer le danger sur le but adverse. Sur une pelouse il est vrai "à la limite du praticable", dixit Morgan Sanson, lui aussi présent au coup d’envoi, à la différence des Mandanda, Rami, Luiz Gustavo et autre Payet, la dernière chance offerte par Garcia a été gâchée dans les grandes largeurs.
Un OM qui, comme lors de ses deux derniers déplacements à Caen et à Strasbourg, remportés sur le même score (2-0), a démontré ses ressources physiques pour faire la différence après la pause. Sur son premier ballon, Valère Germain, au relais du malheureux Mitroglou, a profité du bon débordement de Maxime Lopez et du mauvais dégagement de la défense dans l’axe pour placer un délice de frappe enroulée dans la lucarne (0-1, 74e). Le tarif était appliqué à la lettre avec le service de Florian Thauvin, autre nouvel entrant, pour Sanson (0-2, 90e+3). Suffisant pour que les Phocéens soient au rendez-vous du prochain tour. Pour Mitroglou, en revanche, l’aventure marseillaise s’est peut-être arrêtée pour de bon dans les Vosges.