C’est une idée ancrée dans les esprits. Beaucoup jugent ainsi que si Manchester City règne à ce point sur le championnat d’Angleterre et s’est même offert une Ligue des Champions en 2023, c’est grâce aux fonds quasi-illimités de son propriétaire le cheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan, membre de la famille royale émiratie. Ainsi depuis 2008, il aurait dépensé 2,5 milliards d’euros sur le marché des transferts pour s’attacher les services de nombreuses stars (Gvardiol, Haaland, Bernardo Silva, Laporte, Alvarez, Grealish, Mahrez…) qui ont permis au club de changer de dimension.

Guardiola tacle ses rivaux

Si ces dépenses somptuaires ont assurément eu un impact, Pep Guardiola estime qu’on ne peut pas réduire la réussite de son équipe à cette simple donnée et que si tel était le cas, les Citizens ne seraient pas au sommet. "S’il n’y avait que ça, Manchester United aurait dû gagner tous les titres, Chelsea aussi et Arsenal pareil. Ils ont dépensé autant d’argent que nous ses cinq dernières années. Ils devraient être à notre place mais ils ne le sont pas", a rétorqué le manager espagnol, citant au passage l’exemple de Gérone, qui au regard de son budget, ne devrait pas participer à la prochaine Ligue des Champions.

Une sortie cinglante qui a le mérite de rappeler la qualité du travail réalisé par l’ancien barcelonais et son staff ces dernières années. S’il a perdu sa couronne européenne, Manchester City peut encore espérer conserver son titre de champion d’Angleterre. Pour cela, il lui reste deux matchs à gagner, à commencer par celui du soir, certainement le point de bascule, sur la pelouse de Tottenham. Guardiola le sait, une victoire à Londres ouvrirait en grand le chemin vers un quatrième titre consécutif en Premier League, du jamais-vu au Royaume.