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Premier League : Arsenal peut-il vraiment croire en une victoire finale ?
Inarrêtable en 2024 en Premier League, Arsenal est plus que jamais lancé dans la course au titre. Ce n’est pas Sheffield United (20e), leur adversaire du soir, qui semble armé pour leur barrer la route.
La fin de saison dernière avait été un véritable crève-cœur pour Arsenal et ses fans en Premier League. Leaders les trois quarts de l’exercice 2022-2023, les Gunners avaient laissé le titre s’échapper dans les ultimes journées au profit de Manchester City après avoir pourtant compté jusqu'à 8 points d’avance sur les Skyblues.
Cette fois, la situation est bien différente. Les Canonniers sont dans la position du chasseur, embusqués confortablement à la 3e place du classement, à seulement 5 points de Liverpool et 4 de Man City. En 2024, les hommes de Mikel Arteta sont en mode rouleau compresseur : 6 victoires en 6 matches de championnat depuis le début d’année civile et 25 buts marqués contre 3 encaissés. Sheffield United, la lanterne rouge qui accueille Arsenal ce lundi 4 mars, s’avance en nouvelle victime expiatoire d’une équipe affamée.
Un mois de mars décisif
Jusqu’où s’arrêtera la formidable série du club nord-londonien ? Après cette rencontre face aux Blades, qui s’apparente à une formalité, les Gunners recevront Brentford, puis entameront un virage décisif de leur saison : le match retour face au FC Porto en huitièmes de finale de la Ligue des Champions (12 mars en direct sur BeIn Sports). Dans la foulée, Martin Odegaard et ses partenaires devront gravir une pente encore plus vertigineuse puisqu’ils se déplaceront à l’Etihad Stadium pour un choc face aux Cityzens (31 mars prochain). Ce match sera un révélateur. En cas de défaite, les Rouge et Blanc pourraient presque dire adieu au titre, mais une victoire, au contraire, leur procureraient une confiance inébranlable pour le reste du championnat.
Un effectif suffisamment à la hauteur ?
S’ils semblent tenir le rythme de leurs rivaux Reds et Skyblues, les pensionnaires de l’Emirates Stadium paraissent pourtant les moins bien armés pour remporter la Premier League. Arteta ne dispose pas d’un effectif aussi pléthorique que celui de Pep Guardiola. Ce dernier se permet parfois le luxe de laisser Kevin De Bruyne ou Kyle Walker sur le banc toute une rencontre alors que son ancien coach assistant est lui obligé d’aligner son onze type chaque week-end. Arsenal n’a pas non plus l’expérience de Liverpool ou de Manchester City.
Le staff de Jürgen Klopp sait comment gérer une fin de saison couperet tout comme celui de Pep. Les deux clubs ont également plus de vécu et ont tout gagné ces dernières années et possèdent chacun un atout offensif de classe mondiale. Haaland d’un côté, et ses 18 buts en championnat, et Salah de l’autre, avec ses 15 réalisations, et qui devraient enfin revenir complètement de sa blessure contractée durant la CAN.
Le retour de plusieurs cadres
Les Gunners peuvent tout de même se targuer d’avoir un joyau en la personne de Bukayo Saka. Pas encore à la hauteur des deux premiers cités, mais quand même, l’ailier anglais a trouvé 7 fois le chemin des filets sur les 6 derniers matches de PL ! C’est lui qui peut porter l’espoir de cette formation londonienne jusqu’au bout. Une équipe qui devrait en plus récupérer plusieurs joueurs d’envergure dans les prochains jours. Thomas Partey et Gabriel Jesus ont quitté l’infirmerie et devraient être alignés sur la feuille de match ce soir. Deux retours majeurs pour les échéances importantes qui approchent. Tomiyasu et Zinchenko ne sont pas encore remis mais pourraient revenir dans les semaines à venir.
Surtout, les Canonniers ont pu accueillir à nouveau Jurrien Timber à l’entraînement collectif. Le défenseur néerlandais, blessé dès le deuxième match de la saison aux ligaments croisés du genou droit, a pris part aux séances sans contact. Son come-back n’est pas encore pour tout de suite mais les bonnes nouvelles s’enchaînent pour le club. Reste désormais à maintenir le cap vers l’objectif de décrocher la Premier League pour la première fois depuis 20 ans, année de couronnement des Invincibles.