En combinant le championnat, les compétitions européennes, les coupes et les rencontres de sélections, un bon nombre de joueurs se retrouvent submergés de matchs toutes les semaines, ce qui joue sur leur organisme. Erling Haaland en fait les frais, et avec la Ligue des champions, la Coupe du monde des clubs, la Premier League et la FA Cup, le Norvégien a déjà pris part à 34 matchs cette saison. Un nombre qui aurait pu être plus élevé, lui qui a loupé 13 rencontres sur blessure cette saison entre début décembre et fin janvier.

En conférence de presse avec la Norvège avant la rencontre face à la République Tchèque ( ce vendredi à 18h), le buteur de Manchester City a pris la parole sur ce sujet : « C'est une question individuelle. Certains peuvent supporter plus de matchs que d'autres. Le problème n'est pas de jouer les matchs, mais la qualité. La qualité diminue. On ne peut pas s'attendre à ce que je sprinte dans 70 matchs avec plus d'un kilomètre de sprints par match. »

Loin d’être le seul à en parler

La saison dernière, c’est son coéquipier à Manchester City Rodri qui s’était exprimé sur l’enchaînement en Premier League, qu’il jugeait « malsain ». « Pour être honnête, je ne me repose jamais assez », avait-il notamment déclaré.

Il y a plusieurs mois, c’est le syndicat mondial des joueurs professionnels (Fifpro) qui avait dénoncé cette surcharge de travail sur la saison 2022-2023 : « Les faits montrent que la cannibalisation du calendrier des matches soumet les joueurs d'élite d'aujourd'hui à un plus grand stress mental et physique que la génération précédente », déplorait le secrétaire général Jonas Baer-Hoffmann.