« J’ai perdu l’équilibre et je suis tombé. Je pense qu’AD (Anthony Davis) était sur mon chemin ou quelqu’un d’autre et j’ai entendu tout le monde crier et c’est comme ça que j’ai su que c’était rentré. » En d’autres termes, Jamal Murray n’a pas vu directement son tir de la gagne, au buzzer, rentrer pour abattre les Lakers. 

Le Canadien, qui assure avoir rentré un paquet de tirs similaires dans son pays natal, venait de prendre le dessus sur l’intérieur d’en face. Celui-ci, en contestant ce tir ligne de fond, a fini sa course dans les chaises du banc des Nuggets, au milieu des célébrations des Nuggets qui confirment ainsi leur avantage dans la série (2-0). 

« C’était du Jamal Murray. Il peut être dans le dur, dans le dur, dans le dur. Il en voit un entrer, il n’a jamais peur du moment, de la lumière des projecteurs. Et c’était une action incroyable », qualifie Mike Malone en parlant des sérieux soucis d’adresse de son joueur dans les minutes qui ont précédé : seulement 6 points à 3/16 aux tirs lors des trois premiers quart-temps. 

« Je veux donner tout le crédit à mes coéquipiers et à mes coaches, salue Murray. Je leur ai dit que j’avais du mal. Ils m’ont tous dit de continuer à tirer, de rester agressif et de continuer de chercher (à marquer). » Résultat, dans le dernier quart-temps : 14 points à 6/8 aux tirs et ce dernier tir donc. « Quand j’ai eu le ballon avec deux secondes à jouer, je savais qu’après en avoir réussi plusieurs, le suivant allait rentrer aussi. »