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Les Pacers ont bien cru que Khris Middleton allait leur gâcher la soirée
Par deux fois, Khris Middleton a empêché les Pacers de lever les bras trop vite. Mais il va finalement échouer sur sa 3e tentative à l'ultime seconde de la prolongation.
Le shoot qui envoie les Pacers et les Bucks, c'est lui ! Le shoot de l'égalisation à 118-118 en prolongation, c'est encore lui ! Auteur de 42 points dans le Game 3, Khris Middleton a donné des sueurs froides aux Pacers et à leurs supporters avec ces 3-points venus d'ailleurs.
« Il a mis des tirs compliqués, et sur le deuxième, je me suis dit que c’était une blague » avoue Aaron Nesmith, son garde du corps de la soirée. « Mais c’est mon boulot de lui rendre les choses compliquées. Et c’est vraiment sympa de se mesurer au plus haut niveau avec quelqu’un que je connais depuis tellement longtemps. »
Le plus étrange, c’est que les Pacers n’ont pas cherché à faire faute sur Khris Middleton avant qu’il ne prenne ses deux tirs égalisateurs. Une faute leur permettait pourtant de l'envoyer sur la ligne des lancers-francs, et d'éviter qu'il ne tente sa chance de loin.
Faire faute ou pas ?
« Je ne sais même pas comment décrire les paniers de Middleton… Mais on avait un scénario pour faire faute » explique Rick Carlisle, l'entraîneur d'Indiana. « C’est juste qu’on ne l’a pas fait… Il était tellement loin sur le premier tir, qu’on avait choisi de le laisser faire… Même chose sur le second. Je savais qu'on allait me questionner dessus, et c’est de ma faute. J’en endosse l’entière responsabilité. »
Finalement, la 3e tentative sera la bonne pour les Pacers. Ou plutôt sera un échec pour Middleton, coincé le long de la ligne de touche pour une ultime tentative à la dernière seconde. Collé à Khris Middleton, Aaron Nesmith n'avait qu'une idée en tête : éviter de faire faute puisque Middleton aurait pu récupérer trois lancers.
« Il avait déjà mis deux tirs de dingue, et dans ma tête, je me suis dit : ‘Ne fais pas faute’. Je voulais juste lui rendre les choses les plus difficiles possibles, en espérant qu’il le rate. Au moment où il a shooté, j’ai su que c’était manqué. Lorsque je me suis retourné, et que j’ai vu que c’était court, c’était un vrai soulagement. »