Anthony Edwards, un dunk pour secouer les Wolves
L’arrière des Wolves a signé le geste de la soirée en allant dunker sur la tête de John Collins.
Il faut voir la réaction de Kyle Anderson, les mains sur la tête, pour se rendre compte de l’impact du geste. Cette nuit, dans le milieu du troisième quart-temps du match des Wolves sur le parquet du Jazz, son coéquipier Anthony Edwards a signé le dunk de la soirée en grimpant sur John Collins.
« Je pensais que j’allais le rater parce que j’étais assez loin du cercle, mais j’ai réussi à finir l’action quand même. Ça me donne des frissons d’en parler, parce que c’est vraiment le type de dunk que je rêve de réaliser ! », lâche « Ant », grand fan de Vince Carter plus jeune, en parlant logiquement de son meilleur dunk en carrière.
« Il est presque comme un chat, décrit Mike Conley, ancien coéquipier à Memphis de la légende du dunk. Il continue d’avancer et retombe sur ses pieds. C’est ce genre de choses qui fait de lui ce qu’il est et qui lui permet de manœuvrer dans le jeu comme il le fait. »
Il y a eu un avant et un après cette action. Limité à 9 points à ce stade de la rencontre, Anthony Edwards a enchaîné avec 23 points, 6 rebonds et 5 passes après son dunk de feu. « Cela donne de l’énergie à tout le monde. Cela donne à tout le monde l’envie de défendre, de faire des stops. Cela rend le jeu plus excitant », juge l’arrière dont l’équipe, privée de Rudy Gobert et Karl-Anthony Towns, et même de Naz Reid en cours de route, a remporté la dernière période de 10 points, pour s’imposer sur le même écart.
« Il a toujours été capable de faire basculer un match, complète son coach Chris Finch. Il sait quand il faut relancer, quand faire le grand jeu. Il est parfois capable de sortir du nulle part. Mais maintenant, il est plus à l’aise avec ce qu’il fait. Il est un peu plus calme, il ne se précipite pas autant. »