Ligue des Champions : Kimmich dévoile les clés du match
Présent en conférence de presse, l’international allemand s’est penché sur les points chauds de la demi-finale aller entre le Bayern Munich et le Real Madrid, insistant sur la complexité de gérer l’attaque madrilène.
Admirer son adversaire ne signifie pas lui rendre la tâche facile et traduit souvent une grande acuité. Hier, en conférence de presse, Joshua Kimmich s’est attardé longuement sur le défi qui attend le Bayern Munich avec la réception du Real Madrid en demi-finale aller (ce soir à 21h) de la Ligue des Champions. "Ce n'est pas un match normal. C'est une demi-finale de Ligue des champions, quel que soit l'adversaire. Mais il est clair qu'affronter Madrid est quelque chose de spécial, surtout à ce stade de la compétition", a-t-il d’abord noté.
Couper le mouvement madrilène
Si affronter le Real Madrid n’a rien d’anodin, surtout à ce niveau de la compétition, l’international allemand a surtout pointé l’équation sportive à résoudre notamment sur le plan défensif pour couper les transitions madrilènes, empêcher l’expression de Vinicius, Rodrygo et Jude Bellingham et leurs mouvements permanents. "Les joueurs du Real Madrid changent toujours de position. Surtout en attaque avec Rodrygo, Vini ou Bellingham. On ne défend pas toujours un seul joueur", indique-t-il.
Kimmich sait qu’il aura un rôle crucial dans l’attelage défensif bavarois avec principalement dans sa zone Vinicius, 16 buts et 11 passes décisives toutes compétitions confondues cette saison. Une menace constante. "C'est l'un des meilleurs joueurs en un contre un. Il est difficile de le défendre seul, c'est pourquoi il est bon que ce soit un sport d'équipe. Il a beaucoup de vitesse et de détermination dans ses actions", soutient-il, estimant d’ailleurs que c’est par le collectif que les Bavarois trouveront la solution. "Nous devons essayer de l'arrêter en tant qu'équipe", plaide-t-il. Une discipline collective et individuelle indispensable comme proposée face à Arsenal en quarts de finale, même s’il conviendra d’hausser encore d’un ou plusieurs crans le niveau d’exigence face à cet adversaire ne pardonnant aucune approximation.