Ligue des Champions : Arsenal et le complexe bavarois
Huit jours après avoir concédé le nul à domicile, Arsenal fait face à un défi qu’il n’a jamais su relever : éliminer le Bayern Munich.
Il y a des adversaires qui vous réussissent tout particulièrement et d’autres que vous préférez ne jamais croiser. Le Bayern Munich entre clairement dans la deuxième catégorie en ce qui concerne Arsenal. Sur la scène européenne, le club bavarois prend régulièrement un malin plaisir à doucher les espoirs des Gunners. Et le plus souvent avec la manière.
La bête noire bavaroise
Avant le match nul de l’aller qui a dessiné un duel équilibré, la différence était abyssale. Il y a sept ans, en huitièmes de finale, le Bayern Munich avait administré une véritable rouste aux Anglais, s’imposant 5-1 à l’aller comme au retour. A l’Emirates, la tornade bavaroise s’était abattue en seconde période avec 5 buts inscrit en à peine 30 minutes. L’année d’avant, les Allemands avaient aussi stoppé les hommes d’Arsène Wenger au même stade de la compétition avec une nouvelle démonstration de force à l’Allianz Arena (5-1).
Deux déconvenues venues s’ajouter à trois autres, toujours en huitièmes de finale de Ligue des Champions (2005, 2013 et 2014), pour dessiner les contours d’une bête noire pour les Gunners.
Arteta veut "écrire l’histoire différemment"
Un passé douloureux dont Arteta ne souhaite pas s’encombrer. Si son équipe n’a pas préparé idéalement son rendez-vous en cédant la tête de la Premier League après un revers contre Aston Villa (0-2), il sait que le contexte de la C1 va jouer son rôle. "Nous avons l’opportunité d’écrire l’histoire différemment. Nous devons faire une grande performance pour avoir le droit de disputer la demi-finale", a déclaré le technicien espagnol, particulièrement concerné et confiant dans les qualités de son groupe malgré son vécu européen limité. "La plupart de nos joueurs n’ont pas d’expérience d’une soirée comme celle qui arrive. Ce sera leur première. Ils sont super motivés, préparés et confiants", a-t-il présenté.
Une fraîcheur à ce niveau dont il veut faire une force au même titre que les nouvelles dispositions mentales de son groupe capable de mieux gérer les émotions d’une telle rencontre. De la fraîcheur, de la résilience et une volonté à toute épreuve, des ingrédients intéressants pour espérer enfin faire tomber le Bayern Munich, en Allemagne là où les Gunners n’ont gagné qu’une fois en mars 2013, grâce à des buts de Giroud et Koscielny.