Ne comptez pas sur Manchester United pour tenter de recruter Florian Wirtz. Au-delà de l’évident déficit d’intérêt sportif qu’il suscitera pour un joueur de ce calibre en l’absence de qualification pour une coupe d’Europe la saison prochaine, le prix d’achat concernant l’Allemand dépasse allègrement le budget que les Mancuniens entendent consacrer à leur renforcement cet été.

Selon le Guardian, les propriétaires des Red Devils auraient indiqué à Ruben Amorim qu’il disposait d’un peu moins de 100 millions de livres, soit environ 118,7 millions d’euros, pour le marché estival. Une somme bien inférieure aux 150 millions d’euros espérés (rêvés ?) par le Bayer Leverkusen pour lâcher leur prodige de 22 ans.

Qu’importe, le natif de Pulheim, qui fait déjà tourner la tête du Bayern Munich et de Liverpool, ne figurait pas sur les tablettes mancuniennes. Selon les dernières rumeurs, une bonne partie du budget transferts mentionné devrait servir à enrôler Matheus Cunha. En effet, les dirigeants de Manchester United seraient déterminés à payer la clause libératoire de l’international brésilien évoluant à Wolverhampton. Celle-ci est estimée à 74,2 millions d’euros. Si cette opération venait à se confirmer, elle compromettrait grandement l’arrivée de Liam Delap. L’attaquant d’Ipswich Town était l’autre cible prioritaire désignée par Ruben Amorim, qui souhaite muscler une attaque qui manque de percussion. Son prix avoisine les 35,6 millions d’euros.

Un contexte de crise

Conforté par sa direction, qui a rappelé qu’elle allait lui donner le temps de mettre en place son projet sportif et le soutenir en ce sens, l’ancien technicien du Sporting va devoir se montrer malin pour dénicher de bonnes affaires. Selon Sky Sports, une de ces bonnes affaires pourrait être Rayan Cherki, le néo-international français à qui il ne reste qu’un an de contrat à l’Olympique Lyonnais.

Si Manchester United doit ainsi se serrer la ceinture, c’est parce qu’il est entré dans une cure d’austérité imposée par des finances dans le rouge vif. Le club a perdu plus de 300 millions d’euros lors des trois dernières années. Pour stopper l’hémorragie, Sir Jim Ratcliffe a lancé un vaste plan de licenciement qui, à terme, aura coûté leur emploi à près de 450 personnes et restructuré une partie des dépenses du club. Une situation financière rendue d’autant plus précaire que le club percevra moins d’argent en raison de ses résultats sportifs déplorables (16e place en Premier League et aucune qualification européenne). Dans ce contexte, le Guardian croit savoir que la direction mancunienne sera ouverte aux discussions pour céder certains de ses joueurs les plus cotés comme Alejandro Garnacho.