Ligue 1 : Roberto De Zerbi vent debout pour défendre le championnat
Invité du podcast Supernova, Roberto De Zerbi a pris la parole pour défendre le niveau du championnat de France, tout en couvrant de louanges le PSG après sa victoire en Ligue des champions.
La Ligue 1 est-elle plus ou moins relevée que la Serie A ? Interrogé à ce sujet cette semaine dans le podcast Supernova d'Alessandro Cattelan, Roberto De Zerbi a tenu à prendre position pour valoriser le niveau global de la Ligue 1, souvent décrié en Europe et en particulier dans la Botte, si l’on se fie aux propos de l’intéressé. En s’appuyant sur les résultats des clubs français dans les différentes Coupes d’Europe cette saison, le technicien italien a en effet confié que le football tricolore n’avait rien à envier au calcio italien, en proie à de grosses difficultés avec une sélection qui accumule les désillusions sportives et les bévues en coulisses. “Les Italiens pensent que la L1 est un championnat facile”, avance d’abord l’ancien coach de Sassuolo.
“Brest a bien figuré avant de se faire détruire par le PSG (10-0 score cumulé en 16es), Monaco a perdu contre l'Inter (0-3), c'est vrai, mais avec un joueur expulsé très tôt, et ils avaient battu Barcelone (2-1) lors de la première journée. Cette année, en Ligue des champions, des clubs français ont fait des résultats intéressants. C'est un championnat difficile”, a ensuite énuméré un Roberto De Zerbi vent debout pour mettre en avant les résultats des écuries tricolores sur la scène continentale. Pour appuyer ses arguments, l’homme de 46 ans a d’ailleurs pris l’exemple de la dernière finale de Ligue des champions, brillamment remportée par le PSG aux dépens de l’Inter Milan (5-0).
De Zerbi s’incline devant Paris
“L'Italie a sous-estimé le PSG et a été présomptueuse. Ils ne savaient pas que Ousmane Dembélé était fort à ce point, ils ne connaissaient pas non plus ce Désiré Doué, un talent du niveau de Lamine Yamal, pas aussi décisif aujourd'hui, mais avec une classe folle. Vitinha est peut-être aujourd'hui le meilleur milieu de terrain du monde. Et João Neves, payé très cher lui aussi, n'était pas connu en Italie. Ils ne savaient même pas de quel pays venait Pacho”, a-t-il ensuite expliqué dans ce même podcast où il a également fait le point sur les rumeurs qui l’envoyaient récemment chez les Nerazzurri. Des mots forts de la part de l'entraîneur marseillais pour la Ligue 1 et le rival parisien, qui ne manqueront pas de circuler dans le paysage footballistique français.