Ligue 1 : Roberto De Zerbi fait le point sur sa situation à l’OM
Alors que l’Inter Milan aurait été intéressée par le profil de Roberto De Zerbi pour prendre la succession de Simone Inzaghi sur son banc, le coach marseillais a démenti tout contact avec les Nerazzurri.
Finalement, l’Inter Milan a jeté son dévolu sur Christian Chivu. Alors que Simone Inzaghi a plié bagage le 3 juin, quelques jours seulement après la finale de la Ligue des champions perdue face au PSG (0-5), pour signer un juteux contrat à Al-Hilal, en Arabie saoudite, la direction lombarde a multiplié les pistes sur le marché avant d’officialiser le remplaçant de son technicien italien. Si son choix s’est finalement porté sur l’ancien défenseur du club, qui a officié à Parme cette saison, l’Inter Milan a exploré plusieurs options avant de trouver son bonheur. Dans sa short-list figuraient d’ailleurs Cesc Fabregas, Patrick Vieira ou encore Roberto De Zerbi.
Après une première saison rondement menée du côté de l’Olympique de Marseille, avec une place de dauphin du PSG accrochée en Ligue 1 et un billet pour la prochaine édition de la Ligue des champions composté, l’ancien coach de Brighton a en effet un temps figuré dans les petits papiers des Nerazzurri. Et pourtant, invité du podcast Supernova d'Alessandro Cattelan, l'entraîneur phocéen a démenti tout contact avec la direction intériste ces derniers jours. "On parlait de moi à l’Inter, mais l’Inter ne m’a jamais appelé. Puis j’ai commencé il y a 20 jours à parler aux futurs joueurs (de l'OM). Nous étions à Miami avec le président (Longoria), le directeur sportif (Benatia) et le propriétaire (McCourt)", a assuré le Transalpin, balayant d’un revers de main le soi-disant intérêt milanais.
La déclaration d’amour de De Zerbi
Soucieux de poursuivre son aventure dans le sud de la France, Roberto De Zerbi a indiqué qu’il comptait honorer ses engagements, lui qui est sous contrat jusqu’en juin 2027 avec l’OM. “J’aime, quand je m’engage, aller jusqu’au bout. Ce n’était pas tant une question d’équipe. De même que lorsque je me sens trahi, il n’y a pas de contrat qui tienne et je pars. Partir simplement parce que quelque chose de mieux se présente irait à l’encontre de ma façon de penser", a fermement déclaré le technicien marseillais, qui a visiblement déjà commencé à préparer le prochain exercice en définissant les contours de son effectif avec sa direction.
Preuve de son envie d'enchaîner une deuxième saison sur le banc olympien, Roberto De Zerbi a terminé sa prise de parole en déclarant sa flamme à la cité phocéenne. "Marseille, c'est un lieu unique. Je suis tombé amoureux de Marseille à travers un de mes coachs à Milan. Il m’avait dit de regarder Chris Waddle, qui jouait à mon poste (...) Je suis amoureux de cette ville parce qu’elle est paradoxale sur de nombreux points. Mais elle te donne surtout des choses que les villes normales ne te donnent pas : la chaleur du stade, le folklore et la beauté", a conclu l’ancien coach de Sassuolo, sous le charme de cette ville. Une ville qui l’a déjà adoptée et qui ne souhaite pas s’en séparer.