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Coupe du monde des clubs : Pep Guardiola ne s’emballe pas
Le manager catalan de Manchester City a fait part, à la FIFA, de son plaisir de participer à cette nouvelle compétition où il espère voir son équipe montrer un beau visage.
Ce week-end, la Premier League vivra le dernier épisode de sa saison 2024-2025. Une 38e journée où tous les regards seront braqués sur la folle course à l’Europe. Si Liverpool a déjà assuré la conquête du titre depuis quelque temps et qu’Arsenal ne peut plus être rejoint à la deuxième place, les trois derniers billets pour la prochaine Ligue des champions se vendront chèrement. En effet, trois petits points séparent Manchester City (3e) de Nottingham Forest (7e).
En position de force, les Cityzens n’ont besoin que de ramener un point à Fulham pour assurer leur qualification pour la C1. Un dernier effort à fournir au bout d’une saison éreintante où le quadruple champion d’Angleterre en titre a connu bien des déboires. Pour autant, au coup de sifflet final, le temps des vacances ne sera pas venu pour les Mancuniens.
En qualité de champions d’Europe 2023, ils ont été invités aux États-Unis pour disputer la toute première édition de la nouvelle Coupe du monde des clubs. "C'est un honneur. Cela signifie que nous avons de la chance, car la saison dernière (en 2022-2023, ndlr), nous avons réalisé de très bons résultats en Ligue des champions et en championnat. C'est un nouveau tournoi, et j'ai hâte d'y participer", s’est réjoui Pep Guardiola auprès de la FIFA.
"Ce serait bien de gagner le tournoi"
Passé par toutes les émotions et apparu par épisode complètement lessivé, le manager catalan semble avoir repris du poil de la bête et voit dans cette nouvelle compétition, comme Thibaut Courtois et le Real Madrid, une belle occasion de finir cet exercice délicat sur une note positive. "Ce serait bien de gagner le tournoi, c'est indéniable, mais 31 autres clubs veulent la même chose", a-t-il prévenu. Un contexte qui l’oblige à une certaine humilité à trois semaines du match d’ouverture entre l’Inter Miami de Lionel Messi et le club égyptien d’Al-Ahly. "Lorsque je commence un tournoi, comme la Premier League, je ne veux jamais penser : 'Nous allons le gagner, nous devons le gagner'. Nous progressons étape par étape, en nous concentrant sur notre objectif d'y parvenir et de mieux jouer que cette saison", a ajouté l’ancien entraîneur du FC Barcelone et du Bayern Munich.
En effet, pour s’en sortir, les Cityzens devront sérieusement élever leur niveau aussi bien technique que tactique, ainsi que dans l’engagement. Des manques encore criants lors de la dernière finale de la Coupe d’Angleterre où Crystal Palace a su résister à une attaque mancunienne incapable d’accélérer et surprendre une défense pas vraiment souveraine. Rien de réjouissant pour des Mancuniens qui devront en découdre avec les Italiens de la Juventus Turin, les Émiratis du Al-Aïn FC et les Marocains de Wydad AC, leur premier adversaire le 18 juin prochain. Trois adversaires redoutables qu’il faudra écarter pour déjà s’extirper du groupe G avant d’envisager mieux.