Arrivé finalement très jeune en NBA, Steven Adams n'a que 31 ans ! Révélé au Thunder, l'actuel pivot des Rockets en a connu des batailles avec les Warriors en playoffs, et vendredi, il a carrément signé son meilleur match en deux ans avec 17 points, 5 rebonds et 3 contres. Sorti du banc pour épauler Alperen Sengun, le Néo-zélandais a fait très mal aux Warriors par sa science du placement.

« Moi ? Quelle différence je fais ? Je ne sais pas trop... » répond-il à la première question en conférence de presse. « J’applique juste le plan de jeu défensif, on communique… et, je pense qu’on s’en sort bien. Je ne sais pas trop comment répondre à cette question, mais je pense que c’est ça. Je suis désolé. »

Un pivot d'un autre temps

Aussi doux en conférence de presse que dur au coeur de la raquette, Adams sort d'une saison blanche, et il prouve qu'il n'est pas en pré-retraite. Il n'est pas qu'un mentor pour ses jeunes coéquipiers puisqu'il pèse sur la série face à Golden State dont le manque de taille commence à peser.

« C’est un vrai dur à cuire, comme un homme préhistorique dans une ère de basket « small ball ». C’est un intérieur à l’ancienne, il bouscule tout le monde » souligne Fred VanVleet. « Il a un impact sur nous à un niveau incroyable, franchement à un niveau historique. Il a mis ses lancers ce soir. On va le faire jouer jusqu’à ce qu’il tombe d’épuisement ! Donc il faut qu’il se repose, qu’il s’hydrate, qu’il mange un bon steak, et qu’il dorme un peu. Parce qu’il va falloir recommencer. »