« On récupère Russ au minimum salarial ? C’est un vol ! », s’exclamait Paul George en apprenant que Russell Westbrook rempilait l'été dernier aux Clippers pour deux années supplémentaires, moyennant seulement huit millions de dollars en tout. En plus de réduire son salaire, le meneur de jeu avait également accepté un rôle minoré au sein de l’équipe : de titulaire à 6e homme.

Un changement de situation lié à l’arrivée tôt dans la saison de James Harden. Si l’expérience a été plutôt concluante sur le plan collectif (à son retour de blessure à la main en mars, les Californiens avaient notamment enchaîné sept victoires en huit matchs) et personnel, peut-elle se poursuivre dans ces conditions ?

Car malgré les bons résultats de son équipe en saison régulière, l’ancien MVP de la ligue, qui aurait été convaincu par le président Lawrence Frank de sortir du banc, mentionnait souvent qu'il pensait pouvoir jouer davantage. Seulement, les Clippers semblent vouloir miser sur la continuité de ce groupe, sans forcément vouloir bouger les lignes donc.

Ce qui condamnerait Westbrook, s’il veut davantage de dollars et de responsabilités, d’aller voir ailleurs. Le souci dans son cas est qu’il sort d’une série de playoffs sérieusement ratée face aux Mavs : 6 points de moyenne à 26% aux tirs. Pas l’idéal pour attirer l’attention des autres franchises…